mardi 16 juin 2015

Machins de la journée.

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Pendant mon dîner, dans le parking arrière, dans ma voiture. Ben ouais, c’est moche, je sais, mais tout le quartier est moche ici.



Tiens, une mouette à une patte. Elle m’observe, espérant sans doute que je ne lui balance une frite ou un bout de pain. En fait, que je lui balance n’importe quoi. Ces bestioles sont du genre plutôt vorace. Je lui balancerais une clé à molette qu’elle me la boufferait. Elles sont comme ça les mouettes. T’as pas remarqué ?



Une patte donc. Elle se tient en parfait équilibre, ce qui laisse croire qu’elle se l’est fait couper il y a quelque temps. On dirait qu’elle ignore complètement qui lui manque un bout.



J’imagine la scène : en voulant manger un restant de bigmac qui trainait par terre, une voiture lui passe sur la patte et l’arrache d’un coupe sec. La voiture se gare et le conducteur entre dans le Macdo. Pendant ce temps là, la mouette cri de douleur. Ça fait mal ! Aïe ! Aïe ! Aïe que ça fait mal ! Mais son regard est soudainement attiré par quelque chose de collé sur le pneu de la voiture. Tiens ? On dirait une patte de mouette ! Hmmmm c’est bon de la mouette ! Et oubliant sa patte arrache, claudiquant sur une seule patte, la mouette s’en va manger la patte de mouette collée sur le pneu.



Ce n’est pas une belle histoire ça ?

Mais si !



***



Jeb Bush, le fils et le frère des deux autres morons, a traité Vladimir Poutine de brute, ce qui me fait bien rire considérant le nombre de civils tués par son frère et son père.

Jed se présentera comme candidat à l’investiture républicaine et pourrit devenir le prochain président Bush.

Au reste, j’en ai un peu marre de voir la presse occidentale relayer le message officiel de Washington au sujet de la Russie. Calculons le nombre de pays attaqués par la Russie vs ceux attaqués par les USA depuis l’arrivée de Poutine. On verra qu’il n’y a même pas photo. La Crimée et l’Ukraine, on s’entend, ne furent pas des actions dites d’envahissements, mais bien de protection territorial du pays. Certes, ce n’était pas élégant et pas des plus diplomatique, mais ces très différent de l’Irak et de l’Afghanistan où là, ouais, on peut parler d’invasion pure et simple.



Enfin, bref, cette manipulation systématique de l’information relayée jusque dans nos journaux Québécois finit par me rendre extrêmement douteux du professionnalisme de nos journalistes. Jamais de contre poids, jamais de rectification, jamais de doute sur ce qu’ils collectent sur leur fil de presse.

Les Russes sont les méchants, et les Américains sont les bons.



Ben kin !



***



Plus tard dans la soirée, sur mon balcon avec un petit blanc à bas prix.



Bon, juste avant de me coucher et parce que j’adore parfois relancer des débats inutiles sur des sujets qui ne changeront en rien le cours du baril de pétrole, je souligne pour les amateurs finis (et dévots) de Saint Carey Price que celui-ci, en séries, possède une fiche globale de 23 victoires et 27 défaites. Peu importe les arguments sur son EXTRAORDINAIRE technique, force est de constater qu’une fiche de 23-27, ben mon gars, c’est une fiche perdante. Rajoutons à cela que son % d’efficacité n’est que d’un très faible .912 et que sa moyenne de buts accordés par match est de 2.62. Autrement dit, et en regardant uniquement ces statistiques, le mec, c’est une merde. C’est un jambon. C’est une passoire ! C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? ... c’est une péninsule ! Les bigots du cerbère amorphe qui, naguère, vomissait sa vodka sur les réseaux sociaux la veille d’un match pendant que Halak sauvait les meubles diront sans doute quelque chose comme « oui mais… » suivit d’une circonstance atténuante. Que, par exemple, on pourrait faire dire n’importe quoi aux statistiques. Or, avec d’autres statistiques qui leur convenaient parfaitement, ces mêmes adorateurs un peu en manque de vie sociale osèrent affirmer plus tôt cette année que leur Saint Patron aurait battu le record de victoires de Dryden et Plante, même si l’ajout des prolongations et des tirs de barrages en saison régulière viennent complètement bafouer cette donnée. J’ajouterais, pour tourner le fer dans la plaie, que Halak, et en se promenant d’une équipe à l’autre avec son petit baluchon sur le dos, a une bien meilleure fiche que Saint Carey. (.924 de % d’efficacité et 2,39 de moyenne) Ce n’est pas le Pérou, mais c’est mieux que le jambon Price supposément le meilleur du monde et du cosmos et de toute l’histoire entière depuis le Big Bang et même avant, du temps de l’anti matière et des machins qu’on ne sait même pas comment ça s’appelait tellement on manque de vocabulaire pour décrire l’indicible. Autrement dit, et statistiquement parlant, t’as plus de chances de gagner en séries avec Halak qu’avec Price. En passant, Jonathan Quick, même âge et même repêchage (2005) que Price, possède dans sa besace deux coupes Stanley. Quick et Price ont 29 ans. On dit que les gardiens se développent plus tard. C’est de la merde si vous voulez mon avis. Quick a gagné sa première coupe à 26 ans. Dryden à 23 ans, Brodeur à 22 ans et Roy à 20 ans. Au même âge que Price, et en seulement 5 saisons, Dryden avait déjà 3 coupes Stanley, 2 Vézina, 1 Calder et 1 Conn Smythe.

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