Pendant mon dîner,
dans le parking arrière, dans ma voiture. Ben ouais, c’est moche, je sais, mais
tout le quartier est moche ici.
Tiens, une mouette à
une patte. Elle m’observe, espérant sans doute que je ne lui balance une frite
ou un bout de pain. En fait, que je lui balance n’importe quoi. Ces bestioles
sont du genre plutôt vorace. Je lui balancerais une clé à molette qu’elle me la
boufferait. Elles sont comme ça les mouettes. T’as pas remarqué ?
Une patte donc. Elle
se tient en parfait équilibre, ce qui laisse croire qu’elle se l’est fait
couper il y a quelque temps. On dirait qu’elle ignore complètement qui lui
manque un bout.
J’imagine la
scène : en voulant manger un restant de bigmac qui trainait par terre, une
voiture lui passe sur la patte et l’arrache d’un coupe sec. La voiture se gare
et le conducteur entre dans le Macdo. Pendant ce temps là, la mouette cri de
douleur. Ça fait mal ! Aïe ! Aïe ! Aïe que ça fait mal !
Mais son regard est soudainement attiré par quelque chose de collé sur le pneu
de la voiture. Tiens ? On dirait une patte de mouette ! Hmmmm c’est
bon de la mouette ! Et oubliant sa patte arrache, claudiquant sur une
seule patte, la mouette s’en va manger la patte de mouette collée sur le pneu.
Ce n’est pas une
belle histoire ça ?
Mais si !
***
Jeb Bush, le fils et
le frère des deux autres morons, a traité Vladimir Poutine de brute, ce qui me
fait bien rire considérant le nombre de civils tués par son frère et son père.
Jed se présentera
comme candidat à l’investiture républicaine et pourrit devenir le prochain
président Bush.
Au reste, j’en ai un
peu marre de voir la presse occidentale relayer le message officiel de
Washington au sujet de la Russie. Calculons le nombre de pays attaqués par la
Russie vs ceux attaqués par les USA depuis l’arrivée de Poutine. On verra qu’il
n’y a même pas photo. La Crimée et l’Ukraine, on s’entend, ne furent pas des
actions dites d’envahissements, mais bien de protection territorial du
pays. Certes, ce n’était pas élégant et pas des plus diplomatique, mais ces très
différent de l’Irak et de l’Afghanistan où là, ouais, on peut parler d’invasion
pure et simple.
Enfin, bref, cette
manipulation systématique de l’information relayée jusque dans nos journaux
Québécois finit par me rendre extrêmement douteux du professionnalisme de nos
journalistes. Jamais de contre poids, jamais de rectification, jamais de doute
sur ce qu’ils collectent sur leur fil de presse.
Les Russes sont les
méchants, et les Américains sont les bons.
Ben kin !
***
Plus tard dans la
soirée, sur mon balcon avec un petit blanc à bas prix.
Bon, juste avant de me
coucher et parce que j’adore parfois relancer des débats inutiles sur des
sujets qui ne changeront en rien le cours du baril de pétrole, je souligne pour
les amateurs finis (et dévots) de Saint Carey Price que celui-ci, en séries,
possède une fiche globale de 23 victoires et 27 défaites. Peu importe les
arguments sur son EXTRAORDINAIRE technique, force est de constater qu’une fiche
de 23-27, ben mon gars, c’est une fiche perdante. Rajoutons à cela que son %
d’efficacité n’est que d’un très faible .912 et que sa moyenne de buts accordés
par match est de 2.62. Autrement dit, et en regardant uniquement ces statistiques,
le mec, c’est une merde. C’est un jambon. C’est une passoire ! C’est un
cap ! Que dis-je, c’est un
cap ? ... c’est une péninsule ! Les
bigots du cerbère amorphe qui, naguère, vomissait sa vodka sur les réseaux
sociaux la veille d’un match pendant que Halak sauvait les meubles diront sans
doute quelque chose comme « oui mais… » suivit d’une circonstance
atténuante. Que, par exemple, on pourrait faire dire n’importe quoi aux
statistiques. Or, avec d’autres statistiques qui leur convenaient parfaitement,
ces mêmes adorateurs un peu en manque de vie sociale osèrent affirmer plus tôt
cette année que leur Saint Patron aurait battu le record de victoires de Dryden
et Plante, même si l’ajout des prolongations et des tirs de barrages en saison
régulière viennent complètement bafouer cette donnée. J’ajouterais, pour
tourner le fer dans la plaie, que Halak, et en se promenant d’une équipe à
l’autre avec son petit baluchon sur le dos, a une bien meilleure fiche que
Saint Carey. (.924 de % d’efficacité et 2,39 de moyenne) Ce n’est pas le Pérou,
mais c’est mieux que le jambon Price supposément le meilleur du monde et du
cosmos et de toute l’histoire entière depuis le Big Bang et même avant, du
temps de l’anti matière et des machins qu’on ne sait même pas comment ça
s’appelait tellement on manque de vocabulaire pour décrire l’indicible.
Autrement dit, et statistiquement parlant, t’as plus de chances de gagner en
séries avec Halak qu’avec Price. En passant, Jonathan Quick, même âge et même
repêchage (2005) que Price, possède dans sa besace deux coupes Stanley. Quick
et Price ont 29 ans. On dit que les gardiens se développent plus tard. C’est de
la merde si vous voulez mon avis. Quick a gagné sa première coupe à 26 ans.
Dryden à 23 ans, Brodeur à 22 ans et Roy à 20 ans. Au même âge que Price, et en
seulement 5 saisons, Dryden avait déjà 3 coupes Stanley, 2 Vézina, 1 Calder et
1 Conn Smythe.
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