lundi 29 novembre 2010

Oh man! (dit de manière plaintive...)

Censuré

Jouvence.

Il s’est passé quelque chose de magique ce soir pendant notre partie de hockey dominicale. Bien que ma contribution offensive ne s’est soldée que par un seul point, je crois avoir joué ma meilleure partie depuis que j’ai recommencé ce sport l’an dernier. C’est du moins l’évaluation toute personnelle que j’en fais.

Vous n’êtes pas obligés de me croire, vous savez. Mais bon.

C’est que je me sentais bien, foutrement bien à contrôler le jeu, à casser les attaques, à relancer les contre-attaques. Je ne m’étais pas senti comme ça depuis des années et par moments, sérieusement, j’avais l’impression d’avoir rajeuni d’une bonne dizaine d’années.

Comment diable est-ce possible? Je n’ai toujours pas cessé de fumer pourtant et cette semaine, je me suis enfilé quelques bonnes bouteilles de vin.


Je me suis concentré uniquement sur ma défensive et j’ai redécouvert le plaisir immense d’effectuer des sorties de zone avec des passes précises, sans me préoccuper de ma fiche, jouant uniquement pour le plaisir de stopper les adversaires et d’alimenter mes coéquipiers.


- Vous savez que ce type de texte donne une image de vous légèrement narcissique?

- Oh! C’est un blog mon vieux! Forcément, ça ne peut pas être autrement que narcissique non?

- Pas forcément. Vous pourriez parler des autres.

- Vous avez raison. Mais je tenais à partager avec mes millions de lecteurs l’effet euphorique que j’ai éprouvé ce soir. Par exemple, j’ai adoré cette sensation d’invulnérabilité qui m’habitait lorsque la balle arrivait dans ma direction. On aurait dit que je savais déjà ce que je devais faire quelques secondes avant de la toucher. Je savais que mes passes allaient être parfaites et je savais que j’allais avoir le dessus sur ceux qui se précipitaient sur moi pour me la disputer. Et puis je n’ai pas souffert de fatigue. On aurait dit que j’avais 20 ans. Enfin, disons 30 ans.

- C’est ce que je disais. C’est du narcissisme!

- Non, non, non! Vous ne comprenez pas ce que j’essaie d’expliquer! Ce que je veux dire c’est qu’en me concentrant uniquement sur ma défensive, en me foutant du nombre de points que j’aurais pu avoir ce soir, j’ai éprouvé une impression de jouvence.

- De jouvence?

- Ben... ouais. De jouvence. C’est comme ça qu’on dit non? Qui procure de la jeunesse, qui redonne de la vitalité.

- Mmmouais... c’est limite comme expression.

- Écoutez, je ne sais pas qui vous êtes, mais ici, c’est mon blog à moi alors vous allez me foutre la paix et me laisser partager mes incroyables aventures avec mes milliards de lecteurs.

- Bon, si vous le prenez comme ça, je m’en vais.

- C’est ça. Casse-toi pauvre con.


Bon, qu’est-ce que je disais déjà? Putain, ce con m’a fait perdre mon inspiration.

lundi 22 novembre 2010

44 secondes (la cavalerie 6)

Censuré

Ce soir c'est n'importe quoi.

À côté de mon apparte, il y a une fromagerie. Le type, en me vendant son fromage de chèvre cendré en forme de pyramide coupée m’expliquait que c’était le fromage préféré de Napoléon.

- Ah ouais?

J’attendais la suite, sachant que Napoléon n’était pas très «fromage». En tout cas, rien dans mes quelques 200 bouquins n’y fait mention. Il était très «soupe aux lentilles», très «poulet», très «oeuf à la coque», mais pas du tout «fromage». C’est fou le nombre de légendes de toutes sortes qu’on fout sur le dos de Napoléon. Heureusement que j’étais là pour rectifier certains faits. Mais le vendeur en rajoutait, ignorant qu’il se calait davantage.

- Si si. Et si la pointe de la pyramide est coupée, ça vient de son fromager personnel qui ne voulait pas lui rappeler les désastres de ses défaites en Égypte.

Du tac au tac, je lui réponds un truc qui le tue.

- D’abord, il faut savoir que lors de son expédition d’Égypte, on disait «Le général Bonaparte» et non «Napoléon».

- ... je ne comprends pas, qu’il me répond avec ses yeux de merlan frit.

- Il n’était pas encore Empereur.

- D’accord, mais ça change quoi?

- Ça change qu’on ne l’appelait Napoléon qu’après son couronnement. Avant, on disait le général Bonaparte jusqu’au Consulat. Ensuite, on disait Bonaparte jusqu’à l’avènement de l’Empire. Et seulement après, on disait Napoléon. En Égypte, il était général. Donc, il fallait dire «le général Bonaparte». C’est plus précis et ça évite de confondre vos clients.

Il était un peu déstabilisé. Faut le comprendre.

- C’est tout?

- Non. Le général Bonaparte n’a jamais perdu une seule bataille en Égypte.

- Mais si!

- Mais non!

- Mais si!

- Je vous dis que non! À la limite, nous pourrions dire qu’il s’est planté à St-Jean-D’Acre parce que le siège qu’il imposait à la ville s’était étiré trop longtemps et qu’il fut obligé de revenir sur ses pas, mais il n’a pas perdu une seule putain de bataille. Sans doute voulez-vous parler de la flotte qui fut coulée à Aboukir par Nelson mais à proprement parler, ce n’était pas une bataille où il participait. Le général Bonaparte n’y était pas. Cette catastrophe fit même son affaire parce qu’elle obligeait les troupes à rester sur place, ce qui réglait une fois pour toutes les éventuelles tergiversations sur cette question épineuse que se posait son entourage: devons-nous rester oui ou non? Plus de flotte, la question ne se posait plus. Le général Bonaparte ne fut pas plus contrarié qu’il ne faut à la suite de cette nouvelle.

Le type n’a rien rajouté. Il m’a refilé mon fromage sans dire un mot. Ne m’a même pas remercié pour les précisions.


Quelques jours plus tard, sur la même rue de mon nouveau quartier, j’étais avec un pote dans un resto vietnamien. J’avais le goût de me bouffer une soupe vietnamienne qui te fait dans l’estomac plein de chaleur avec des nouilles dedans. Lui, il avait pris du poulet à la sauce beurre d’arachides. Ou un truc comme ça. Nous venions de terminer une journée de tournée syndicale où nous avons sensibilisé les collègues aux problèmes de santé et de sécurité au travail. Le soleil était sur le point de se coucher sur la rue Mont-Royal, mais il faisait encore beau. Je me souviens que nous avons mangé en silence et je n’ai rien d’autre à dire de ce moment que le fait que ce fut un soixante minutes de pur bonheur tout simple.


J’écris ces trucs après une partie de hockey ou la bande à Rochon-Forget-St-Fort nous a massacrés de belle manière. Un feu roulant de jeunesse éternelle. Sauf pour Rochon qui n’est plus si jeune, mais qui se tape toujours des épaules comme un vaisselier en bois massif. J’ai tout donné, mais ce n’était pas assez. J’ai bien peur que ça ne soit plus jamais assez d’ailleurs. Ce fut pénible ce soir. Les jambes ne suivaient pas. J’ai tout de même sept points sur nos dix buts, mais ils en ont marqué vingt-et-un. Y a pas photo comme dirait les cousins Français. Je ne dirais pas que c’est de la faute à notre gardien même si nous sommes tous venus à deux doigts de le pendre à la première lanterne à notre disposition. (11 buts contre lui en troisième période sur 23 lancers... Pas fort. Mais bon, ce n’est pas de a faute. Il est gros et ne voit plus très bien à plus de trois mètres de lui.) Les potes ne backaient pas et je me retrouvais tout seul à la défense contre ces trois furieux. Peux pas faire des miracles. La bière est tout de même bonne ce soir.


Je vais me coucher.

mardi 16 novembre 2010

Mon pote Raymondo

Mon pote Raymondo joue pour l’équipe des blancs dans notre ligue de hockey balle. Dire que les blancs sont faibles en défensive serait un euphémisme. Plus juste serait de dire qu’ils n’ont pas de défensive du tout.

Ni d’offensive non plus à bien y penser.

En fait, c’est à peine si les blancs forment une équipe. Ça vient du fait que le type qui s’occupait de la sélection en début d’année est un fieffé cabochon. Je ne dis pas ça méchamment, mais froidement. Il a gaspillé ses premiers choix en optant pour ses amis, ce qui n’est pas un mal en soit mais considérant que ces mêmes amis sont du type à aller fumer des gros pétards avant la partie, ça donne ce que ça donne. Par exemple, ils évoluent pendant deux heures de temps dans une sorte de réalité parallèle où les balles de hockey se confondent dans leur vision altérée avec des méduses volantes. Sans parler qu’ils passent beaucoup de temps à se plaindre de la surface de jeu aux abords du filet. (Selon eux, le plancher à cet endroit est spongieux. Voire mouvant.) Le reste du temps, ils rechignent contre les arbitres qui refusent d’appeler des pénalités contre les belettes naines qui se tiennent sur les lignes de côté et qu’ils sont les seuls à voir.

Tous ne sont pas comme ça dans l’équipe des blancs - la preuve, mon pote Raymondo est tout ce qu’il y a de plus normal, même si c’est un gardien de but - mais disons que ce noyau de joueurs cosmiques n’aide pas à la cohésion du groupe. Résultat, Raymondo est toujours laissé seul à lui-même et doit chaque dimanche essuyer une pluie de caoutchouc qui lui fait des bleus partout sur le corps. L'autre dimanche par exemple, je me sentais mal pour lui. Mal pour lui et un peu dégoûté de l’avoir convaincu de venir «jouer» avec nous. Car ce jour-là, il jouait contre l’équipe des noirs composée entre autres de trois joueurs particulièrement féroces.

Rochon, St-Fort et Forget leurs noms.

Rochon est une sorte de bloc de muscles qui parle et qui respire. Ses deux épaules sont tellement larges qu’elles n’arrivent jamais à se retrouver dans le même fuseau horaire en même temps. Son plomb, sa garnotte comme on dit dans notre argot de joueur de hockey, elle doit voyager plus vite que la vitesse de la lumière et quand elle arrive à destination, c’est à dire à l’intérieur de la peau de Raymondo, le bruit met environ trente secondes avant de se faire entendre. À cause du mur du son.

St-Fort est une sorte de couleuvre insaisissable, toujours en mouvement, toujours bien placé, aussi prolifique marqueur que génial passeur. Des mains magiques et une soif infinie de remplir les filets. C’est le meilleur marqueur de la ligue, même s’il est black. Comme quoi faut plus se fier sur rien au hockey de nos jours.

Forget quant à lui a déjà joué Junior AAA. 28 ans, increvable, d’une précision chirurgicale, possède lui aussi un plomb qui fait des trous dans le béton et des fractures sur les os.

À eux trois, ils totalisent une centaine de points en 4 parties. Ce n’est plus un trio, c’est une catastrophe naturelle. On dit d’eux que l’Iran les auraient approchés pour palier au manque d’uranium dans leur tentative de se doter d’une arme nucléaire. S’ils jouaient en Afrique, on les accuserait d’avoir ravagé les récoltes. Il y a 500 ans, à choisir, les Incas auraient tout de même préférés les Espagnoles.

Et tout au bout de leur dévastation planifiée, il y a Raymondo.

Tout seul.

Isolé.

Sans défense.

Recevant pendant deux heures de temps des plombs.

Un plomb est une expression de hockey pour définir la puissance d’un tir. Un plomb comme une balle de fusil. Voyez le genre? Mais dans le cas de nos trois hockeyeurs de l’apocalypse, la force de leur lancers est si terrifiante qu’elle nous offre une gamme infinie d’images. Par exemple, nous pourrions aussi dire que Raymondo reçoit de la brique, des bouts de granit, des morceaux de paquebots, des vaisseliers en chêne massif, des débris d’autobus, des fauteuils roulants, des sommiers de lit en fer, des cheminées d’usine, des stations orbitales, des missiles d’uranium appauvrie, des pans entiers du mur de Berlin, des moteurs d’avion, des enclumes, des pianos à queue, des obèses paraplégiques, des pédalos, des locomotives, des morceaux de continent, des bretelles d’autoroute, des coffre-fort, des Tour Eiffel... et tout ça pendant que le noyau central de son équipe tente désespérément de chasser des belettes naines sur les lignes de côté.

Mon pauvre petit pote Raymondo!

Parfois, lorsqu’il doit jouer contre l’équipe des noirs, il me fait penser à cette pauvre petite chèvre dans le film Jurassic Park qui servait à attirer le T-Rex. On en a des larmes aux yeux. Et lui, des bleus partout.

Le pire, c’est qu’il est venu un peu nous dépanner. Nous devions avoir deux équipes et finalement nous avions assez de joueurs pour en faire trois. Mais il nous manquait un gardien de but. Du coup, il a accepté de reprendre le collier après une quinzaine d’années d’abstinence de gardiennage de filet. J’aurais bien aimé l’avoir dans mon équipe, question de double solidarité.


- Double solidarité?


Si, si. Double parce que d’abord, lui et moi, nous sommes les plus vieux de la ligue. Il en a 43 et j’en ai 47. Solidarité des aînée comme on dit. Et ensuite parce que nous sommes tous les deux amis et vice versa. Forcément, l’avoir dans mon équipe, je ferais tout en mon pouvoir pour le protéger.

Le couver.

Le réconforter.

Lui dire qu’il n’est pas si vieux que ça puisque je suis justement plus vieux que lui et que ça ne risque pas de changer avant longtemps.

43 et 47 ans. Bon, vu comme ça, ce n’est pas vieux. Mais considérant la jeunesse des autres joueurs de la ligue, nous sommes à leurs yeux des vieillards sympathiques et courageux. Ou alors un peu fous. Dans mon équipe, il y a un franc tireur qui a exactement l’âge de ma fille, soit 22 ans. C’est quelques chose ça de se dire qu’on compétitionne avec de grands blondins qui n’étaient même pas encore en train de nager dans l’une des couilles de leur papa quand moi j’étais déjà sur le marché du travail. D’ailleurs il y a deux noyaux de joueurs dans cette ligue. Le premier est dans la vingtaine et le deuxième est dans la trentaine.

Moi et Raymondo, on se retrouve à part dans aucun noyau.

Ou alors un noyau de deux.

Deux!

Deux, ce n’est pas un noyau, c’est une exception. Au niveau mathématique, nous dirions des éléments discordants dans un ensemble X. Au niveau sociologique, nous dirions que nous occupons en quelque sorte la section gérontologique de la ligue.

Les autres, ils jouent pour jouer sans trop réaliser la chance qu’ils ont de ne prendre ça que pour un simple jeu justement. Nous, Raymondo et moi, nous jouons pour jouer aussi, c’est certain. Mais en plus, nous jouons pour nous prouver que nous ne sommes pas encore des vieux croûtons finis. Il y a de la fierté dans chacune de nos actions. Marquer un but en déjouant tout le monde quand tu as 22 ans et que le reste des joueurs devant toi sont tous plus vieux, la belle affaire! C’est à la portée du premier joueur de 22 ans venu. Le joueur de 22 ans, il ne voit pas l’âge du gardien de but lorsqu’il lui balance un chalet en bois ronds sur la gueule. Il ne ressent qu’une petite fierté passagère à l’idée de s’être rendu sans encombre jusqu’à une distance payante du filet avant d’avoir laissé partir sa shot. (Autre argot de hockey ici) S’il marque, il sera content. S’il se fait bloquer par le gardien, il frustra un peu mais se reprendra dès qu’il en aura l’occasion, sans plus se poser de question sur la finalité de toute chose. Ce n’est qu’un jeu et il se croit immortel. Et il l’est en quelque sorte puisqu’il n’a que 22 ans. Mais le gardien de but de 43 ans, quand il parvient à arrêter le chalet en bois ronds lancé par le testostéroné de 22 ans, il ressent une double fierté.


- Une double fierté?


Si, si. Double parce que d’abord, il arrête la balle et ensuite il repousse symboliquement sa vieillesse (relative... on s’entend). Qu’on le veuille ou non, Raymondo ne joue pas juste contre une autre équipe. Il joue aussi contre une génération plus jeune que lui. Il joue donc contre lui-même, contre la montre, contre le temps, contre la mort. Il jouera jusqu’à ce que ses os, ses muscles, sa peau, son coeur ne lui disent que «mon vieux, c’est terminé, tu ne peux plus jouer contre eux. T’es trop vieux.»

Ça se fera dans dix, quinze ou vingt ans. Qui sait, dans trente ans peut-être. Mais ça se fera. Ça se fait toujours. Sinon Maurice Richard et Guy Lafleur n’auraient jamais arrêté de jouer. Alors quand Raymondo parvient à stopper en ces jours de 2010 et de ses 43 ans une garnotte de Forget, de St-Fort ou de Rochon avec sa mitaine, je suis certain qu’il en éprouve une fierté intérieure qui n’a pas beaucoup d’égal dans la vie de tous les jours. Car pendant la fraction de seconde où la balle quitte la palette du bâton de Rochon pour se rendre jusque dans sa mitaine, pendant les quelques secondes qui suivront cette action, et même pendant les heures qui suivront la partie, et même pendant les jours suivant quand il se remémorera les quelques arrêts formidables qu’il aura faits le dimanche précédent, il ressentira une fierté incomparable à l’idée de se savoir l’égal de ces jeunots.

C’est la même chose pour moi. Quand je parviens à briser en défense une attaque d’un de ces trois furieux bourrés de testostérone, de jeunesse et d’immortalité, ça me fait un petit velours sur mon ostéoporose annoncée. Et quand je parviens à marquer un but après m’être débarrassé de toute la défense adverse qui court après moi avec leur saloperie de vingt ans dans les jambes, putain de merde, qu’est-ce que c’est bon comme sensation! Et vlan sur la gueule de cette petite jeunesse!... pour cette fois encore.

On ne se fait pas torcher Raymondo et moi. Jamais. Même quand Raymondo se fait défoncer, ce n’est pas de sa faute. Ça vient des belettes naines sur les lignes de côté. On tient notre bout comme on dit. Même que bien souvent, c’est nous qui parvenons à les torcher. Nous, les nés dans les années ’60. Il faudrait que tout le monde le sache, sacrament! - MAIS QUE FAIT DONC LE GOUVERNEMENT! - Il y a une petite révolution qui se passe dans notre ligue et personne ne le sait à part nous, Raymondo et moi. Que si nous avions 20 ans de moins, ou eux 20 ans de plus, nous serions les maîtres incontestés de cette ligue.

En attendant, nous repoussons les années, comme on peut, match après match.

Mon co-quadragénaire de pote Raymondo avant de débuter une partie. Observez son regard candide éclairé par la bonté de son âme malgré son crâne chauve! N'avez vous pas, comme moi, envie de l'adopter? Hélas! Derrière lui, juste au-dessus de son épaule gauche, nous pouvons aussi apercevoir le terrible Rochon (son tortionnaire dominical) choisissant dans son vaste arsenal de bâtons de hockey celui qui pourra le mieux plomber les os de Raymondo.