samedi 28 mai 2011

Ip Man

Sinopsis du film The Ip Man...


C’est l’histoire du Ip Man. Le Ip Man, ce n’est pas n’importe qui. Il s’entraîne au Kung Fu, il boit du thé et mange des trucs toute la journée en roulant ses manches de chemises chinoises qu’on se demande bien comment il fait pour ne pas les laisser traîner dans sa tasse de thé. Le reste du temps, il regarde sa femme en souriant tendrement et il regarde son fils en souriant aussi tendrement. Mais sa femme trouve qu’il ne passe pas assez de temps avec son fils même s’il le regarde toujours tendrement. Son fils qui lui dessine des trucs qu’il ne prend même pas la peine de regarder tellement le Ip man est occupé à boire du thé et à pratiquer du Kung Fu avant de manger des trucs très lentement avec ses mains tout en le regardant tendrement.

Le Ip Man a une vie très occupée à force d’être zen et à regarder tendrement tout le monde qu’il bat tendrement.

Le Ip man est zen et ça parait juste à la manière dont il regarde tendrement son thé tout en laissant tremper tendrement ses manches sur son fils avant de manger tendrement des trucs pendant que sa femme dessine tendrement des machins que personne ne regarde tendrement parce qu’on a tendrement perdu le scénario quelque part.

C’est là qu’on comprend qu’on regarde un film 100% chinois avec plein de symbolisme bushido dedans qu’on se demande bien comment ils font pour vivre des vies aussi zen malgré qu’ils n’ont pas la sécurité sociale et qu’ils mangent du riz avec même pas de légumes dessus.

À la ville, tout le monde possède une école de Kung Fu, c’est une sorte de spécialité locale qui se perpétue de fils en père. Sauf le Ip Man et on se demande vraiment pourquoi parce que le Ip Man, il bat tout le monde d’une seule main et même avec pas de main parfois, quand il ne sait pas trop s’il doit tendrement taper ou non sur ses adversaires. Même les maîtres des écoles de Kung Fu de la ville de Chan qui se trouve juste à côté de la maison du Ip Man y passent un par un et c’est pas pour me vanter, mais j’ai regardé ce film en tripant comme un malade tellement je voulais être le Ip Man quand je serai grand. Dans le film tout le monde veut apprendre le Kung Fu de Ip Man mais Ip Man, et encore une fois on ne sait pas trop pourquoi, il s’y refuse jusqu’à ce que la guerre éclate et que les Japonais envahissent la Chine et se banlieues. Arrive alors une famine dans laquelle tout le monde a faim et le Ip Man n’a pas le choix de manger des patates à force de pousser des chariots de charbon. Arrive ensuite un général Japonais qui est vraiment une brute au niveau du karaté japonais et qui se met dans la tête de faire des tournois contre les maîtres Kung Fu de la ville de Chan qui se trouve juste à côté de la maison du Ip Man juste pour les défier pour montrer que le peuple Japonais est plus fort que celui des Chinois. Ils donnent un sac de riz à chaque Chinois qui parvient à gagner une bataille, mais le Ip Man y veut pas se battre parce qu’il est zen et que pour lui, vaut mieux un patate durement gagnée à pousser des chariots de charbon qu’un sac de riz gagné à force de taper sur le nez d’un Japonais. La philosophie dans tout ça c’est que les Japonais, et malgré le fait qu’ils flinguent tout le monde et surtout les Chinois, juste pour le plaisir, ils sont quand même des humains quelque part et que c’est pas de leur faute s’ils sont un peuple de barbares et de sanguinaires. Le Ip Man y comprend tout ça dans son esprit zen et c’est pour ça qu’il se refuse de cogner gratuitement sur des Japonais même s’ils sont barbares et sanguinaires de père en fils depuis le début de la création. Mais arrive un moment où le pote du Ip Man se fait tuer traîtreusement dans un tournoi de bataille contre les Japonais et là, le Ip Man y décide que ça suffit. Que c’est bien beau les affaires zen avec plein de philosophie dedans, mais arrive un moment où y faut assumer ses qualités de maître de Kung Fu sinon merde, on se demande où irait le monde sans justicier sans peur et sans reproche pour nous sauver le cul. Et c’est là qu’on est rendu au moment où vous allez voir ce clip. Le Ip Man, il est furieux d’être en colère et pour se venger de la mort de son pote, il décide de prendre 10 Japonais au hasard et de leur faire leur fête.


Moteur... Action!!!


mardi 17 mai 2011

Leçon de cinéma

Puisque vous avez été gentils pendant mon absence, on va jouer à un jeu. On va étudier l’apport de la trame sonore dans la dynamique dramatique au cinéma. Voici un clip. Vous allez d’abord le regarder une fois en coupant le son. Puis repassez-le une seconde fois, mais en mettant le volume au max.

Ne trichez pas. Allez-y. J’attends.




Alors?

Ça fesse dans l’dash comme on dit n’est-ce pas?

Vous venez d’assister à l’une des plus belles scènes finales de toute l’histoire du cinéma . Mais qu’aurait été cette scène sans la musique? Ou une autre musique?

On a ici une combinaison sublime entre l’image et la musique. Une complicité parfaite.


Écoutez cette trompette bordel de merde!!!

Quelle intensité! Quelle émotion! Une superbe montée dramatique sonore!

Et puis ces images!


Symbolisme: Apparition divine. Dans le chaos funeste surgit la lumière salvatrice. Le vent de la justice souffle sur un monde corrompu par le péché. Vision manichéenne de Sergio Leone : Le bien et le mal se confrontent dans l’apothéose. L’ange vengeur incarné par Clint Eastwood décide de descendre jusqu’en enfer pour châtier les démons et sauver le juste martyrisé. (Arrêtez moi ciboire!!)


Observez le mouvement de Clint Eastwood à 1 min 10 s... ce déplacement de front vers la caméra... caméra qui est posée au sol. Il marche et s’avance jusqu’à ce que l’écran ne montre plus que ses pieds. Puis coupe! On enchaîne sur un plan identique, mais cette fois sur les pieds du méchant. Puis coupe encore et on passe aux pieds de Eastwood immobiles (la détermination tranquille!) Puis coupe à nouveau et retour sur les pieds du méchant qui se déplacent et qui sont suivis des pieds des autres méchants qui vont se placer pour l'ultime confrontation.


Des pieds en gros plan ostie de sacrament!!!! Juste des osties de pieds! Personne n’avait pensé à ça avant Leone.

Juste avec cette petite séquence (une parmi des dizaines dans ce film devrais-je dire) tournée en1963, le cinéma venait d’entrer dans la modernité que nous connaissons maintenant.


Maintenant allez en paix mes enfants et appréciez le cinéma italien.

lundi 16 mai 2011

Hold-up dans un magasin.

Censuré

Péter un plomb, ça fait du bien parfois.

J’ai pété un plomb ce soir au hockey. Mais comme je suis un humaniste, au lieu de casser mon bâton contre le crâne de mon gardien de but, je l’ai fracassé contre le filet. C’est pour ça que je ne suis pas en prison ce soir et que je peux vous écrire.

Nous sommes présentement en final contre les noirs et pour tout dire, notre équipe n’a aucune chance de gagner. Cependant, nous avons tous joué comme des bêtes enragées sauf bien sûr notre gardien de but.

Nous avons perdu quelque chose comme 25 à 9 même si, sérieusement, nous avons joué l’une de nos plus belles parties en défensive.

25 buts et une belle partie défensive?

Si, si! Mais il faut savoir que notre gardien de but a laissé entrer 25 buts en 65 tirs, ce qui lui donne un moyenne d’efficacité de 0.385, autrement dit, un but à tous les 3 tirs environ. Et l’on s’entend qu’environ 80% de ces tirs étaient de loin ou parvenaient des angles.

Déprimant!

Généralement, un bon gardien de but dans ce type de hockey de gymnase ne laisse rentrer qu’une dizaine de buts et la moyenne des lancers est justement d’environ 60. Ce soir, j’ai des bleus partout à force d’avoir mangé des garnottes de Rochon et cie. Et puis je n’ai plus de bâton de hockey. Je dois m’en racheter un autre.

Oui je sais, texte poche. Mais je devais en parler à quelqu’un.... alors pourquoi pas vous?

jeudi 12 mai 2011

Retour des clients disparus

Censuré