J’écris
de ma cuisine et par ma fenêtre
Qui
donne sur la ruelle
Je vois les branches du Lila dénudé
Se faire fouetter
Par le vent
polaire.
Un vent
du nord mes amis.
Celui
qui distribue les dépressions.
Et les
engelures
Du
bouts des doigts
Des
oreilles
Des
orteils
Sous
formes de fractures
D’hydro
Qui
plombent tes fins de mois.
Et tes
os.
Et ton
humeur.
La
ruelle justement
Elle est gonflée
Par de blanches
Protubérances.
Ça
monte jusqu’à la clôture
Frost.
Difficile
de croire
Qu’il y a de l’asphalte
Sous tout ça.
Difficile
de croire
Qu’il y aura un printemps
Par là.
Puis un
été.
Furtif.
Un
songe de chaleur.
Au
Québec, tu gèles.
L’été n’est
qu’un bref
Intermède
Aux nez
qui coulent.
De juin
à août
Trois
mois
C’est
tout.
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