samedi 21 juin 2014

C'est l'été je crois

C’est l’été. Officiellement je veux dire. C’est pour ça que je peux écrire sur la table à pic nic de ma voisine, celle qui fait pousser des tomates. Au-dessus de ma tête, un parasol déployé qui a la fâcheuse manie de se déplacer quand il y a trop de vent. Il faut toujours le remettre dans le bon angle et ça devient un peu gossant. Sauf que là, j’sais pas. Il semble s’être calmé.

Au bout de la ruelle, y a des types qui travaillent avec je ne sais quel outil qui fait du bruit. C’est d’ailleurs typique de l’été. Même en congé, ces connards ne peuvent pas s’empêcher de clouer des planches ou de visser des machins. Et pour que ce soit bien satisfaisant, faut qu’ils le fassent avec le maximum de décibel. Sinon ça les rend tout triste.

La vieille mémé d’en face, celle qui lave ses sacs de plastique, nourrit aussi les moineaux. J’ai vu ses deux bras ce matin qui balançaient du pain par le cadre de sa fenêtre.

Un monsieur qui habite le bloc d’à côté de la mémé au sacs de plastique vient d’épousseter son tapis du haut de son balcon. Ça faisait de petits nuages de poussières. Peut-être qu’à l’autre bout de la ville, et voyant ces nuages s’élever dans le ciel, un autre type décidera de lui répondre.

Un avion passe dans le ciel.


La fille qui habite à côté de chez Marie-Claude fait sécher du linge sur sa corde. D’ici je vois deux serviettes blanches, trois linges à vaisselle, 5 débarbouillettes (dont une de couleur rose), une jupe à fleurs, une petite culotte blanche et un soutien gorge noir de petite taille.

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