Y a des corps morts
dans ma cuisine ce matin, résultat du dernier souper des Fêtes, hier, entre
amis. Au moment où j’écris ces mots, une bonne partie de ces vestiges trempe
dans l’eau bouillante et savonneuse. Ça aide à faire partir le gras, les
restants de sauces collées au fond des assiettes, les taches de vin.
S’il pouvait en être
ainsi pour nous, pauvres humains.
La vie ressemble
parfois un peu trop à une assiette barbouillée des restants de la veille. Mais
il n’existe pas de savon à vaisselle assez puissant pour nous décrotter des
assauts du temps qui passe.
Je ne sais pas trop
ce que ça veut dire, mais comme ce sont les premiers mots qui marquent mon
réveil, comme je n’ai pas encore terminé mon premier café, comme j’entame
officiellement ce matin la nouvelle année à mon boulot, je balance ces mots un
peu comme ils viennent, sans me soucier du sens profond qui pourrait en découler.
C’est de la création spontanée comme ils disent dans les livres.
Bon, j’y vais. Y a
des alcolos qui attendent.
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