Première réalisation de Robert Lorenz qui fut le premier aide-réalisateur dans trois films de Eastwood, et pas les moindres : Million Dollar Baby, Mystic River et Absolute Power. Bref, un élément de la garde rapprochée de Clint.
Pas un grand film, mais un truc sympa et sans prétention avec une fin tout à fait hollywoodienne. On ne réinvente pas le cinéma ici. Mais pour un vendredi soir tranquille après avoir fait des semaines de fou au boulot, ça se prend bien.
Eastwood joue le rôle d’un vieux recruteur de Baseball qui perd la vue. Les Red Sox l’envoient sur la route pour analyser le potentiel d’un joueur prometteur à la veille du repêchage. Sa fille l’accompagnera pour l’aider et ce sera l’occasion pour se retrouver et déterrer de vieux secrets de famille.
Avec en prime, une histoire d’amour boboche parce que c’est comme ça que les Américains comprennent le cinéma.
Supposons des Italiens qui referaient le même film. À la fin, le recruteur se tromperait vraiment sur son choix. La fille de Eastwood ne tomberait pas amoureuse de Justin Timberlake parce que justement, les Italiens n’auraient jamais eu la stupide idée de coller une histoire d’amour dans un film comme ça. Ils auraient plutôt exploité à fond l’idée de départ (un recruteur qui perd la vue) en lui donnant d’abord un aspect comique pour ensuite le faire basculer dans une finale tragique.
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