Un matin du 1er novembre dans tout son horrible symbolisme. Gris, humide, pluvieux et froid.
1er novembre : fin officielle de la non-présence de l’hiver et porte ouverte sur une neige qui dès maintenant, pourrait nous tomber dessus à tout moment. Là c’est du sérieux. Là on ne déconne plus. On sait que ça s’en vient, que ce sera long, que ce sera froid et qu’on y restera des mois avec une pelle à neige dans les mains.
Morve, rhume et temps gris; journée raccourcie, lainage supplémentaire et début d’encabanement.
La neige et la glace, les trottoirs inexistants et les interminables recherches de places de stationnement.
Je jure ici sur la tête de qui vous voulez que dès que j’en aurai les moyens, que ce soit l’an prochain ou dans 20 ans, dès que je peux, je passerai mes hivers ailleurs qu’ici. Quelque part où il fait chaud.
Je n’aime pas l’hiver.
Je déteste l’hiver.
J’exècre l’hiver.
Même quand il n’est pas encore arrivé, il me fait chier. Je n’ai plus de plaisir à voir tomber la neige. C’est illogique d’aimer l’hiver. Le corps humain a besoin de soleil, de chaleur, de ciel bleu et de doux soirs d’été.
Avec l’âge, t’arrives à comprendre que tous les sports d’hiver n’existent non pas pour t’amuser, mais bien pour te faire patienter de l’arrivée du printemps.
Grosse nuance.
Les sports d’hiver ne sont que des béquilles.
L’hiver paralyse toute chose ici bas. C’est nous - et un peu par la faute de ce Jacques Cartier de merde - qui nous sommes obstinés à le défier pour en faire une saison comme les autres. Trois coups de rame de plus et l’imbécile de découvreur nous auraient débarqués en Floride. Quel con!
Hiver saison comme une autre? Mon cul ouais! Il n’y a rien de normal à l’idée de rester enfermée dans sa maison pendant des mois. Nous sommes des humains, pas des ours.
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