lundi 2 avril 2012

De tout et de rien avec des photos.

Mon nouveau téléphone et moi, on s’aime bien. Franchement, je crois qu’on va devenir de vrais bons amis. Quand je n’ai rien à foutre, je prends des photos et je m’amuse comme un petit con. Ça aide à faire passer les angoisses de ces journées qui s’en vont et qui ne reviendront jamais. En voici quelques exemples. 




Ça, c’était hier matin. Mousse Café avant d’aller travailler. J’avais besoin d’un espresso hyper fort et méga corsé pour commencer ma journée. Matin très tôt donc, sans un client dans la place. Enfin si, deux ou trois mais je n’ai pas jugé bon de les inclure dans mon impressionnant cliché. L’hiver quand il fait froid, mais qu’il y a du soleil, j’aime bien m’assoir près des grandes vitrines pour lire un journal ou un bouquin. Il y a un calo qui passe derrière le fauteuil près du mur. Ça donne une chaleur réconfortante en janvier, quand l’hiver menace de ne jamais s’en aller. Je regarde les gens passer dans la rue, tout emmitouflés, tout frigorifiés, morve au nez, tête calée entre les épaules et moi bien au chaud, relax, pépère tranquille avec mon café et ma lecture. Quand parfois les quidams me regardent de leur trottoir glacé, j’ai l’impression d’être un poisson dans un aquarium. Moi dans mon élément, eux dans le leur. Ça me va. 


Plus tard dans la même journée, derrière la succursale où je travaillais. Je fumais ma clope. Je trouvais l’endroit tellement glauque, triste, laid, repoussant. Fallait que j’immortalise pour les générations futures. Pour les urbanistes de demain, question de leur montrer ce qu’il ne faut plus jamais faire ici bas. Il faudra bien un jour que le gouvernement se penche sur la question du «laid» dans nos villes. 


Finalement, cette journée s’est terminée chez M... Une bouffe pour mon anniversaire. J’ai photographié l’apéro, comme ça, parce que ça me tentait. Avec sa fille, on s’est claqué quelques bouteilles. Ce n’était pas triste, loin de là. 


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