lundi 2 avril 2012

Cuisine et heures sup


Hésitation matinale. Je vais ou je ne vais pas travailler? Étant donné mon travail étrange et mon horaire hors normes, demain est pour moi ma fin de semaine. Autrement dit, ce lundi-ci du commun des mortels est en fait vendredi pour moi. Il doit bien me rester encore quelque temps accumulé en heures sup que je peux transposer en récupe. C’est tentant. Un coup de fil et ça se fait. 
Et puis d’ailleurs, tiens, faisons-le maintenant. 
Voilà, c’est fait. 15 secondes, pas plus. Joie! Allégresse! Cette journée avec du soleil dedans qui commence est à moi. Et en plus, j’suis payé. Oui bon, j’ai travaillé pour, remarquez. Des heures en banque, c’est fait pour ça. Faut pas croire que je peux comme ça ne pas me pointer au taf et prendre ça relax sans en subir les conséquences. Faut couvrir ses arrières comme on dit. Avec des heures sups, pas de problème. C’est conventionné. Tu peux te le faire payer ou les accumuler pour t’en servir quand tu veux. Moi j’aime mieux les accumuler et les utiliser pour mes crises de paresse. 


En attendant, et parce que j’en suis encore à mon premier café, je vous présente un coin de ma cuisine. Photo prise par mon téléphone. Un test comme ça. Rien de sérieux, juste une image même pas cadrée. Y a du soleil derrière cette porte. Un peu frais encore, mais bon, faut pas se prendre la tête non plus. Le plus gros est derrière nous comme disent tous les clients qui me parlent de la température. 
Derrière la porte, il y a un tout petit balcon. Minuscule, mais confortable. C’est là que je passe le plus gros de mon temps l’été, quand je ne travaille pas et que je ne suis pas au chalet. C’est mon coin soleil. Mon coin Cuba, mon coin Acapulco, mon coin Marrakech. Mon coin apéro aussi. C’est tout petit, mais sympa. À partir des prochains jours, c’est là que je vais assoir mon cul. J’ai une petite table sur laquelle je dépose café ou verre de blanc, dépendant de l’heure de la journée. J’aime bien ma petite table. Toute petite elle aussi, mais drôlement utile. Elle ne pèse rien et se faufile n’importe où. À l’autre bout de ce balcon, il y a une porte et derrière cette porte, il y a ma voisine. Elle vient souvent prendre un bout de cette table pour partager l’apéro le soir, avant la bouffe. Entre nos deux portes, et toujours sur le même balcon, y a un BBQ au gaz qu’on utilise à notre guise. L’été, ça commence souvent par un simple apéro et ça se termine par une bouffe commune qu’on se tape sur la grosse table de pic-nique qui se trouve dans la cour, juste un peu plus bas. Les joies de l’été à Montréal. Ça s’en vient... 

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