Gary Carter est mort aujourd’hui. Ce n’est pas tout à fait une surprise. Le cerveau n’est pas le meilleur endroit pour abriter un cancer. Remarquez, vaut mieux ne pas en avoir du tout, mais ça, c’est une autre histoire.
C’était à l’époque où j’aimais le Baseball. Si, si! J’aimais beaucoup et ce n’est pas une blague. Les plus jeunes ne peuvent pas savoir, mais il fut un temps au Québec où ce sport fut très populaire. Beaucoup grâce à Carter et à sa bande d’ailleurs. Les Expos, c’était du sérieux. L’hiver c’était les Canadiens et l’été, c’était les Expos.
Ces souvenirs me ramènent surtout à la voix de Claude Doucet à la radio. Cette voix si particulière rythmait nos étés et était indissociable de nos vacances scolaires. Quand elle se faisait entendre dès le camp d’entraînement du printemps, nous savions qu’il ne nous restait que quelques semaines avant de fuir l’école pour deux longs mois. Une nouvelle saison de Baseball, c’était l’annonce de la liberté prochaine.
Il n’y a pas de problème dans la vie quand t’as 12 ou 13 ans et que l’été commence. Gary Carter faisait partie de cette douce quiétude au même titre que les weekends au chalet ou le cornet de glace dégusté lors de ces chaudes soirées d’été. Il faisait partie d’un tout. Une époque révolue. L’adolescence.
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