L’été à mon chalet, les ouaouarons viennent se planquer sous mon quai pour prendre un peu d’ombre. La nuit, surtout au début de l’été, ils croassent et se répondent d’un côté à l’autre du lac. Ça fait un boucan pas possible jusqu’aux petites heures du matin. Le jour, quand tu ne les fais pas chier, tu peux les approcher et même les flatter pour peu que tu le fasses doucement. Tu peux aussi coller ton objectif dessus et ils se laisseront photographier sans t’engueuler. Y en a même un avec qui je suis ami depuis deux ans et qui vient parfois partager mon souper le soir, quand je mange sur la véranda. Très bien élevé quand même, il demande toujours s’il peut entrer. Il ne manque jamais d’apporter un petit quelque chose à partager, genre moucherons ou larves qu’on se fait ensuite en salade et qu’on mange avec un délicieux Chablis. Après le repas, on se fume ensuite un bon cigare en descendant une bouteille de Porto et on se raconte toutes sortes d’histoires. Un bon ouaouaron qui serait en fait un Prince charmant que ça ne me surprendrait même pas. J’en ai parlé à ma fille, mais l’idée de frencher une grenouille ne lui dit rien du tout. Je lui ai dit que Princesse de St-Zénon, ça pouvait quand même être un bon parti pour elle, mais elle n’y tient pas. Sont comme ça les enfants aujourd’hui. Que voulez-vous ... |
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