vendredi 23 décembre 2011

Retour au jeu (suite)

Continuons ces légers exercices de maniement du clavier avant mon prochain retour au jeu. 
De quoi parlerons-nous? Je ne sais pas encore. Laissez-moi voir... pour l’instant, je n’en ai aucune idée. Tiens, je pourrais vous parler de ma soupe que j’ai cuisiné ainsi que de mon riz au foie de veau (avec oignons, persil et vin blanc). Ça s’est fait comme ça, à l'improviste, et je suis certain que vous lisez ces lignes avec une vive attention. 
Soupe : Poireaux, carottes, oignons, patates, céleris et puis j’sais plus quoi. Bouillon de poulet, sel, poivre, safran marocain et un peu d’amour éparpillé dans tout ça. Délicieux. J’en ai mangé deux bols juste pour vous dire combien c’était bon.
Riz au foie de veau : Préparez du vrai riz. Je veux dire du riz qui se bouffe avec des baguettes. Collant quoi. Caramélisez vos oignons. Faites paner le foie dans de la farine, ajoutez romarin, sel, poivre. Saisir à feu vif sur la poêle. Retirez du feu, coupez en petites languettes et recrissez-moi tout ça sur le rond, mais baissez le feu nom de Dieu! Attendez un peu avant de mettre le persil (coupé en petites feuilles). Une fois la chose faites, montez le feu et crissez l’équivalent de deux coupes de vin blanc. Laissez à feu élevé jusqu’à ce qu’il ne reste plus de vin. Servir sur le riz. Prenez vos baguettes, bouffez ça et fermez votre gueule. 
Amen. 
Pour le vin d’accompagnement? Il me restait une bouteille de Domaine de Sahari, Marocain, pas cher (+ ou - 12$) cépages Bordelais, c'est-à-dire Cabernet Sauvignon \ Merlot, tout en rondeur, ça glisse facilement dans le gosier et ça laisse une petite note de la ville de Meknès, près de Volubilis, très agréable. Comme dirait Lamartine, ça fait la job quand tu veux te faire un petit plaisir sans prétention. 
J’ai bouffé ça avec Éric qui est venu regarder le match de hockey à la maison. Avec les baguettes, il ne se démerde pas si mal. Faut dire qu’il avait faim et qu’il se goinfrait comme un ogre. Je ne lui aurais donné qu’une seule baguette qu’il serait parvenu à tout bouffer quand même. 
Après le match, honteusement disputé par le CH, on a parlé de démocratie et de système économique actuel. On a parlé de révolution aussi, sujet incontournable entre nous, puis de justice et d’État de droits communs. Il vient de partir et il est 1 h du matin. En bon délégué qu’il est, il voulait faire la tournée des succursales où on offre du travail de nuit pendant le temps des fêtes pour aller souhaiter un joyeux Noël à ses collègues. 
Sujet léger, mes doigts pianotent machinalement sur le clavier tandis qu’à la radio, Hank Jones pianote sur le sien. (La pièce Odd Number). 
J’écris sur la table du salon qui n’est pas nécessairement la place la plus confortable pour écrire. C’est juste que je me sentais trop vache pour prendre mon laptop et me déplacer jusque dans ma chambre. Devant moi, sur le mur, des cadres de toutes sortes. C’est un mur «work in progress» sur lequel j’accroche photos, cadres ou dessins de toutes sortes. Un cadre contenant trois photos entre autres. C’est ma fille qui doit avoir quelque chose comme 7 ou 8 ans. Le jour où elle a pêché son premier poisson. Un achigan dans la rivière près du chalet. Elle est toute mignonne sur la photo, mais c’est parce que je n’ai pas jugé bon de photographier le moment d’après, quand je lui montrais comment éviscérer le poisson et qu’elle s’est amusée pendant un long moment à crever les yeux dudit poisson. 



C'est ce que j'ai devant moi au moment où j'écris. 
Et puis tenez, tant qu'à faire "concept", allons-y à fond. 

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