J’ai lu des trucs pas très rassurants sur l’économie du Québec pour 2011 et 2012. J’ai pas très bien compris, mais ça disait qu’on allait y goûter à cause d’un tas de hausses éparpillées.
Bof.
Y a rien de nouveau sous le soleil. C’est juste la continuité des choses qui se poursuit depuis les années ’80. Plus d’argent aux entreprises, moins d’argent aux salariés. Plus d’argent pour les plus riches, moins d’argent pour les pauvres. C’est l’élastique qui s’étire encore, mais qui ne pète toujours pas.
La classe moyenne se fera encore avoir, mais cette même classe moyenne continuera à dire que le capitalisme est le meilleur système qui puisse exister.
Qu’ils crèvent s’ils ne veulent rien changer à leur sort.
Moi, ça ne me dérange pas. J’ai toujours vécu pauvrement. Je suis le champion du monde toute catégorie pour survivre pendant des semaines avec du riz ou des pâtes. Des pâtes à l’eau ou du riz au beurre, avec un peu de sel, c’est délicieux.
Une télé? Pour quoi faire? J’ai internet et je regarde tout ce dont j’ai besoin.
Des vêtements neufs? Je préfère m’acheter des coudières. C’est plus pratique.
Et puis faut pas dramatiser, nous ne sommes tout de même pas en Somalie.
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Vu ce soir le Canada perdre 5-3 en finale contre les Russes au championnat de hockey junior. Ils menaient 3-0 après deux périodes. Faut le faire! N’empêche, je n’étais pas fâché de voir cette marée rouge et blanche se faire fermer la gueule. Canada par-ci, Canada par-là, les commentateurs n’en avaient que pour la feuille d’érable en oubliant que là-bas, de l’autre côté de la terre, on joue aussi au hockey. L’arrogance, ce n’est jamais trop bon dans le sport.
En passant, je me suis toujours demandé en quoi le nationalisme canadien était plus acceptable que le québécois? C’est vrai quoi, dès qu’on lève un drapeau du Québec, le ROC se roule par terre en criant contre notre nationalisme, mais quand c’est eux, curieusement, c’est correct.
Y sont drôles ces Canadiens.
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Depuis quelque temps, l’idée d’aller me faire Compostelle. Pas que je sois mystique ou cosmique, loin de là, mais disons que ces temps-ci, j’aurais foutrement envie d’une longue, très longue balade avec rien d’autre à m’occuper que la prochaine étape à franchir. On dit que ceux qui le font en reviennent changés à jamais. Mais ils ne disent pas en quoi.
Faudrait s’informer.
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