mardi 8 septembre 2009

Politique de peur ou politique de la redite. Politique de rien finalement.

On repart sur le train-train du boulot alors que l'été ne tardera plus maintenant à agoniser. On entre dans cette période un peu déprimante mais jolie tout de même qui colorera les arbres et le ciel.
Il sera un peu plus bleu le ciel. Comme pour se faire pardonner de quelque chose.
Du temps qui passe sans doute, même si ce n'est pas vraiment de sa faute.

Le temps de se retourner que les rues seront bondées de neige et qu'il faudra encore marcher comme des pingouins sur les trottoirs pour ne pas se péter la gueule.

Quelque part entre ici et l'Halloween, il y aura sans doute une autre élection. On parlera encore de la pertinance du Bloc à Ottawa, le Bloc dira qu'il est la seule vraie opposition à Ottawa, le NPD, dira qu'il est le seul à avoir gagné des compromis avec les Conservateurs, les Conservateurs accuseront les Libéraux d'avoir voulu faire une alliance satanique avec les méchants séparatistes, les Libéraux diront qu'ils sont les seuls à pouvoir battre les Conservateurs, les Conservateurs accuseront les Libéraux de retarder la reprise économique en déclanchant une élection, Coderre sera partout au Québec, à toutes les tribunes, devant chaque caméra, devant chaque micro, etc, etc, etc...
Et les feuilles tomberont quand même sur ce "déjà-vu", indifférentes comme le temps aux choses politiques.

Pendant ce temps-là aux États-Unis, à défaut de ne pouvoir l'accuser d'être un sal nègre, les Républicains accusent mon ami Barack d'être un sal socialiste. C'est Einstein qui disait que les grands esprits sont toujours combattus par des hommes de peu d'esprit. Laborit quant à lui disait que les vrais réformateurs d'une société ne sont qu'une poignée pendant leur vivant et que leurs idées mettent une ou deux générations avant d'être acceptées par la masse.
Cette campagne de peur des rednecks américains contre le systèmme de santé d'Obama me fait étrangement penser aux campagnes de peur menées par les Trudeau et Chrétien lors des deux derniers référendums au Québec. Les plus jeunes ne se souviennent pas mais ces deux olibrius et leurs sbires en avaient sortis des "pas pire" aussi. Surtout devant les personnes âgées, leur cible préférée pour répandre leur connerie et faire peur à la population:


- Un Québec indépendant ne mènera qu'au chaos et à la guerre civile.
- Les personnes âgées n'auront plus droit aux pensions de vieillesse.
- La Floride bloquera ses exportations et le Québec n'aura plus d'oranges (si! si! Ça s'est dit en 1980!!)
- Les soviétiques en profiteront pour venir nous imposer leur système politique.
- Il y aura plus de risques de mourir du SIDA au Québec que partout ailleurs à cause de je ne sais plus quel test sanguin de je ne sais plus quel organisme mais dont les labos sont situés à Toronto.


Dire que certains regrettent encore la grand rigueur intellectuelle de Pierre Trudeau.

Ce n'était que de petites choses avant d'aller travailler.

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