Voici ce que l'on pouvait lire dans le magazine Usine Nouvelle en date du 10 mars 2009, soit un peu plus d'un mois seulement avant l'apparition de la grippe porcine au Mexique. À noter que le foyer principal d'infection n'est qu'à quelques KM de Ocoyoacac où se trouve l'usine de Sanofi-Aventis dont il est question dans le texte.
100 M€ investis dans une usine de vaccins.
Sanofi-Aventis entamera dans quelques semaines la construction d'un site de production de vaccins contre la grippe à Ocoyoacac (où le groupe détient déjà une unité industrielle). Un investissement de 100 millions d'euros qui vise à fabriquer, d'ici à quatre ans, jusqu'à 25 millions de doses annuelles de vaccin contre la grippe saisonnière pour le marché mexicain. L'usine pourra également produire des vaccins contre la grippe pandémique, dans l'éventualité où une telle pandémie serait déclarée.Sanofi-Pasteur, la division vaccins du groupe français, collaborera avec le producteur national de vaccins Birmex (Laboratorio de Biológicos y Reactivos de Mexico). Ce dernier réalisera certaines étapes de la production et sera responsable de la distribution des vaccins contre la grippe sur les marchés publics au Mexique.
Pour lire l'article dans son intégralité:
De quoi nourrir les amateurs de complots. Mais même sans aller jusque là, cette nouvelle est tout de même intéressante. Pour ne pas dire inquiétante... voici la page de l'entreprise donnant l'information sur les nouveaux contrats.
Et puis ici... tiens tiens, on apprenait hier que l'OMS (rien de moins!) mandatait Sanofi de produir des vaccins pour la grippe porcine.
Je reprends ici ce que j'avais déjà glissé il y a quelques jours:
On ne peut exclure de la part de l'oligarchie un désir inconscient de catastrophe, la recherche d'une apothéose de la consommation que serait la consommation de la planète Terre elle-même par l'épuisement, par le chaos, ou par la guerre nucléaire. La violence est au coeur du processus qui fonde la société de consommation, rappelait Jean Baudrillard : " L'usage des objets ne mène qu'à leur perdition lente. La valeur créée est beaucoup plus intense dans leur déperdition violente."
Hervé Kempf
Comment les riches détruisent la planète
Éditions du seuil, 2007.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire