La radio dans ma chambre est toujours postée sur 99,5 Radio-Classique. Dès que je l'ouvre, le crin-crin envahit automatiquement la pièce et me plonge aussitôt dans une ambiance pré-révolution française.
Je disais ça comme ça, en passant, pour crever la page blanche.
Voilà, c'est fait.
J'ai été souper chez un couple d'amis ce soir. A... et A... On a bouffé cubain et c'était vachement bon. J'ai découvert un nouveau légume tout rigolo qui ressemble à une patate mais qui n'en est pas une. C'est fait en long, c'est blanchâtre et c'est une sorte de féculent je crois. C'est vraiment génial à mâcher. C'est résistant à l'extérieur et mou à l'intérieur et avec un peu de sel, on a vraiment l'impression de voir Teofilo Stevenson danser dans l'assiette.
Teofilo Stevenson, pour ceux qui ne le connaissent pas, est sans doute l'une des plus grands boxeurs de tous les temps. Trois fois médaillé d'or aux Olympiques (Munich 1972, Montréal 1976 et Moscou 1980) chez les poids lourds. J'avais 9 ans quand je l'ai vu boxer pour la première fois et je me souviens que c'est à partir de ce moment là que j'ai demandé à ma mère si je pouvais être Cubain quand je serai grand. Mais ma mère ne voulait pas. Elle disait que boxeur cubain n'était pas un métier pour moi. Une question d'embargo je crois.
Je disais ça comme ça, en passant, pour crever la page blanche.
Voilà, c'est fait.
J'ai été souper chez un couple d'amis ce soir. A... et A... On a bouffé cubain et c'était vachement bon. J'ai découvert un nouveau légume tout rigolo qui ressemble à une patate mais qui n'en est pas une. C'est fait en long, c'est blanchâtre et c'est une sorte de féculent je crois. C'est vraiment génial à mâcher. C'est résistant à l'extérieur et mou à l'intérieur et avec un peu de sel, on a vraiment l'impression de voir Teofilo Stevenson danser dans l'assiette.
Teofilo Stevenson, pour ceux qui ne le connaissent pas, est sans doute l'une des plus grands boxeurs de tous les temps. Trois fois médaillé d'or aux Olympiques (Munich 1972, Montréal 1976 et Moscou 1980) chez les poids lourds. J'avais 9 ans quand je l'ai vu boxer pour la première fois et je me souviens que c'est à partir de ce moment là que j'ai demandé à ma mère si je pouvais être Cubain quand je serai grand. Mais ma mère ne voulait pas. Elle disait que boxeur cubain n'était pas un métier pour moi. Une question d'embargo je crois.
Alors que je me suis rabattu sur Olga Korbut que j'avais vu à ces mêmes Olympiques de 1972. Olga, qui n'était pas du tout féculente, avec ou sans sel, fut la reine des jeux de Munich. La Nadia Comaneci des jeux de Montréal en quelque sorte, mais quatre ans plus tôt. J'ai alors demandé à ma mère si je pouvais être une gymnaste russe plus tard mais elle ne voulait toujours pas. Une question de guerre froide je crois.
Dans l'assiette, il y avait aussi un riz avec dedans des petite patentes brunes drôlement bonnes.
Mais le truc le plus hot, c'était ces machins dont j'ai oublié le nom mais qui étaient faits d'une sorte de pâte de maïs qui recouvrait une viande cuite. Là, vraiment, quand j'ai bouffé ça, je me voyais dans la Sierra Maestra de Lanaudière entrain d'astiquer mes armes avec mes camarades pour renverser le gouvernement corrompu de Stephen Harper.
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