Il y en a comme ça.
Elle, c'était une roumaine. Grande, cheveux noirs coupés en pointes, yeux en amandes, elle parlait avec un accent qui te donnait envie de prendre demain matin la nationalité roumaine et aller déterrer Ceausescu pour le fusiller une deuxième fois. J'adore les accents et celui-là était à craquer. Elle était accompagnée d'un gamin d'environ 4 ans tout mignon avec sa casquette de baseball vissée sur la tête. Comme c'est souvent le cas, je m'amuse à faire rigoler le gamin devant la mère pour montrer à celle-ci que je pourrais être un très bon père si jamais l'idée de me sauter dans les bras lui prenait subitement. Vieille technique apache infaillible paraît-il mais qui ne m'a pourtant jamais donné le moindre résultat. Néanmoins, je refais le même coup à chaque fois. Un jour, ça va peut-être marcher.
Elle retournait quelques jours en Roumanie et voulait apporter un produit québécois pour sa mère. Les produits du terroirs sont derrière le comptoir, sur la dernière tablette du bas. Je me suis donc mis à genoux pour lui sortir les bouteilles de vin de glace, cidre de glace, liqueur de cassis et autre digestif de bleuets que je lui tendais ensuite l'une après l'autre. Et c'est là que j'ai réalisé cette drôle de situation. Elle était debout et moi à genoux à moins d'un mètre d'elle. Ma tête était à peu près au niveau de son nombril qu'elle portait légèrement découvert sous un t-shirt bleu moulant. Le gamin bourdonnait un peu plus loin comme un petit moustique à casquette. Il semblait déjà comprendre que lorsque l'on a une maman aussi belle et qu'un grand maigre blond s'agenouille devant elle, mieux vaut aller farfouiller du côté des alcools forts. Brave petit! Quand je serai Président de la France, je le décorerai de la Grande Croix de la Légion d'Honneur.
Quand elle regardait les bouteilles que je lui refilais avec attention et dévouement, mon oeil vicelard ne pouvait s'empêcher de contempler toute cette peau tendre dans laquelle, et au chaud, reposait comme un nid d'oiseaux ce nombril des Balkans que je devinais si confortable pour ma langue et mes lèvres. Et j'ai réalisé que c'était la première fois de ma vie que j'étais à genoux devant une Roumaine et j'ai trouvé ça bon. M'aurait-elle demandé à ce moment précis de lui baiser les pieds que j'aurais volontiers accepter cette faveur.
Il y en a comme ça.
- Et c'est tout ce que vous aaavez coooomme prooooduit québécois? (tentative littéraire et tout à fait maladroite d'imitation de l'accent roumain)
- Non. Il y a moi aussi.
Elle s'est mise à rire et j'étais très content de faire rire un aussi beau nombril de femme roumaine.
Elle, c'était une roumaine. Grande, cheveux noirs coupés en pointes, yeux en amandes, elle parlait avec un accent qui te donnait envie de prendre demain matin la nationalité roumaine et aller déterrer Ceausescu pour le fusiller une deuxième fois. J'adore les accents et celui-là était à craquer. Elle était accompagnée d'un gamin d'environ 4 ans tout mignon avec sa casquette de baseball vissée sur la tête. Comme c'est souvent le cas, je m'amuse à faire rigoler le gamin devant la mère pour montrer à celle-ci que je pourrais être un très bon père si jamais l'idée de me sauter dans les bras lui prenait subitement. Vieille technique apache infaillible paraît-il mais qui ne m'a pourtant jamais donné le moindre résultat. Néanmoins, je refais le même coup à chaque fois. Un jour, ça va peut-être marcher.
Elle retournait quelques jours en Roumanie et voulait apporter un produit québécois pour sa mère. Les produits du terroirs sont derrière le comptoir, sur la dernière tablette du bas. Je me suis donc mis à genoux pour lui sortir les bouteilles de vin de glace, cidre de glace, liqueur de cassis et autre digestif de bleuets que je lui tendais ensuite l'une après l'autre. Et c'est là que j'ai réalisé cette drôle de situation. Elle était debout et moi à genoux à moins d'un mètre d'elle. Ma tête était à peu près au niveau de son nombril qu'elle portait légèrement découvert sous un t-shirt bleu moulant. Le gamin bourdonnait un peu plus loin comme un petit moustique à casquette. Il semblait déjà comprendre que lorsque l'on a une maman aussi belle et qu'un grand maigre blond s'agenouille devant elle, mieux vaut aller farfouiller du côté des alcools forts. Brave petit! Quand je serai Président de la France, je le décorerai de la Grande Croix de la Légion d'Honneur.
Quand elle regardait les bouteilles que je lui refilais avec attention et dévouement, mon oeil vicelard ne pouvait s'empêcher de contempler toute cette peau tendre dans laquelle, et au chaud, reposait comme un nid d'oiseaux ce nombril des Balkans que je devinais si confortable pour ma langue et mes lèvres. Et j'ai réalisé que c'était la première fois de ma vie que j'étais à genoux devant une Roumaine et j'ai trouvé ça bon. M'aurait-elle demandé à ce moment précis de lui baiser les pieds que j'aurais volontiers accepter cette faveur.
Il y en a comme ça.
- Et c'est tout ce que vous aaavez coooomme prooooduit québécois? (tentative littéraire et tout à fait maladroite d'imitation de l'accent roumain)
- Non. Il y a moi aussi.
Elle s'est mise à rire et j'étais très content de faire rire un aussi beau nombril de femme roumaine.
2 commentaires:
J'adore la finale! Si j'en ai l'occasion je te vole cette répartie...
Vas y mec. Ça marche toujours.
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