http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2008/04/03/007-ATL-watson_n.shtml
"L'animaliste Paul Watson, depuis les îles Saint-Pierre-et-Miquelon, où il a accordé une entrevue au réseau France Outremer, a déclaré que la mort récente de quatre chasseurs madelinots est une tragédie, mais que le massacre des bébés phoques est une tragédie beaucoup plus grave encore.'' (Radio-Canada, 3 avril 2008)
Voilà quelque chose qui me lève le coeur mais qui ne me surprend pas. Paul Watson, co-fondateur de Greenpeace, est le cas type de l'écoterroriste, le genre de cinglé qui contribue à saper le travail des vrais écologistes.
J'ai toujours eu de la méfiance pour ce genre de défenseurs de "tites bébètes" dont le zel extrême qu'ils mettent à leur cause laisse deviner une misanthropie à peine cachée (Brigitte Bardot) ou une simple manière de faire du fric (les deux dans le cas de Paul Watson). Ça prend un sapré malade mental pour affirmer une telle écoeuranterie. Implicitement, et si on analyse froidement cette déclaration, cela veut dire qu'aux yeux de Watson, une vie humaine ne vaut pas celle d'un putain de phoque de merde. Qu'en principe donc, et en poussant juste un peu plus loin cette rhétorique, le meurtre serait dans certaines conditions acceptable pour défendre la cause animalière. Exactement comme ces intégristes qui tuent au nom de dieu. Ou encore comme ces autres malades aux USA qui n'hésitent pas à lancer des appels au meurtre contre les médecins qui pratiquent des avortements. D'ailleurs de la parole aux gestes, Watson n'a jamais hésité. Il compte plusieurs eperonnages de baleinières à son actif, dont 9 furent coulées. Je n'aime pas les chasseurs de baleine, mais j'aime encore moins les gens qui n'hésitent pas à mettre la vie humaine en danger sous prétexte de convictions personnelles. Des types comme Watson sont à la gauche ce que les Bush ou Cheyney sont à la droite. Des osties de morons dangereux!
Je reste persuadé qu'avant de condamner celui tue une baleine ou un bébé phoque pour mettre un peu de beurre sur son pain, il faudrait plutôt se questionner sur les conditions sociales qui amènent ces gens à accepter ces métiers dangereux pour des salaires de crève-la-dalle. Et tant que ces amoureux de bébés phoques s'attaqueront aux pêcheurs plutôt qu'aux entreprises qui les exploitent ou aux gouvernements qui permettent ces inégalités, ils feront fausse route. Leur action est aussi nulle que celle de taper sur un thermomètre parce qu'il fait - 40 et qu'on voudrait que ça se réchauffe un peu. (Chaque fois que je vois un truc comme ça, je ne peux m'empêcher de penser au film 12 Monkeys) La connerie est une arme épouvantablement dangereuse quand elle se drape d'une cause.
La chasse aux blanchons (bébés phoques) est strictement interdite au Canada ( http://www.dfo-mpo.gc.ca/seal-phoque/faq_f.htm#2 ) mais chaque année, et comme au temps des pires régimes soviétiques, ces supposés défenseurs de la cause n'hésitent pas à mentir et à manipuler l'information pour promouvoir leur action et s'assurer ainsi des millions de $ via des campagnes de financements. Un petit bébé phoque sur un poster se vend beaucoup mieux que, par exemple, une grenouille, un papillon ou une abeille, trois espèces animalière dont on a pourtant remarqué ces dernières années une baisse inquiétante (et inexpliquée) de leur population planétaire. Mais comment se payer un salaire de plusieurs centaines de milliers de $ par année en utilisant comme image de marketing une grenouille ou une abeille sur une affiche plutot qu'un joli petit bébé phoque attendrissant? Et puis sans doute aussi que renverser une assiette de cuisses de grenouilles dans un restaurant chic est moins glorieux que d'éperonner un bateau de pêcheur en haute mer devant les caméras du monde entier. Pour les dons lors des campagnes de financement, ça ne doit pas être assez payant.
Un défenseur crédible de la vie animalière se doit d'être intelligent et respecter toutes les espèces vivantes sur la planète. En ce sens, Théodore Monod demeure pour moi LA référence absolue. http://www.moncelon.com/ThMonod.htm
"L'animaliste Paul Watson, depuis les îles Saint-Pierre-et-Miquelon, où il a accordé une entrevue au réseau France Outremer, a déclaré que la mort récente de quatre chasseurs madelinots est une tragédie, mais que le massacre des bébés phoques est une tragédie beaucoup plus grave encore.'' (Radio-Canada, 3 avril 2008)
Voilà quelque chose qui me lève le coeur mais qui ne me surprend pas. Paul Watson, co-fondateur de Greenpeace, est le cas type de l'écoterroriste, le genre de cinglé qui contribue à saper le travail des vrais écologistes.
J'ai toujours eu de la méfiance pour ce genre de défenseurs de "tites bébètes" dont le zel extrême qu'ils mettent à leur cause laisse deviner une misanthropie à peine cachée (Brigitte Bardot) ou une simple manière de faire du fric (les deux dans le cas de Paul Watson). Ça prend un sapré malade mental pour affirmer une telle écoeuranterie. Implicitement, et si on analyse froidement cette déclaration, cela veut dire qu'aux yeux de Watson, une vie humaine ne vaut pas celle d'un putain de phoque de merde. Qu'en principe donc, et en poussant juste un peu plus loin cette rhétorique, le meurtre serait dans certaines conditions acceptable pour défendre la cause animalière. Exactement comme ces intégristes qui tuent au nom de dieu. Ou encore comme ces autres malades aux USA qui n'hésitent pas à lancer des appels au meurtre contre les médecins qui pratiquent des avortements. D'ailleurs de la parole aux gestes, Watson n'a jamais hésité. Il compte plusieurs eperonnages de baleinières à son actif, dont 9 furent coulées. Je n'aime pas les chasseurs de baleine, mais j'aime encore moins les gens qui n'hésitent pas à mettre la vie humaine en danger sous prétexte de convictions personnelles. Des types comme Watson sont à la gauche ce que les Bush ou Cheyney sont à la droite. Des osties de morons dangereux!
Je reste persuadé qu'avant de condamner celui tue une baleine ou un bébé phoque pour mettre un peu de beurre sur son pain, il faudrait plutôt se questionner sur les conditions sociales qui amènent ces gens à accepter ces métiers dangereux pour des salaires de crève-la-dalle. Et tant que ces amoureux de bébés phoques s'attaqueront aux pêcheurs plutôt qu'aux entreprises qui les exploitent ou aux gouvernements qui permettent ces inégalités, ils feront fausse route. Leur action est aussi nulle que celle de taper sur un thermomètre parce qu'il fait - 40 et qu'on voudrait que ça se réchauffe un peu. (Chaque fois que je vois un truc comme ça, je ne peux m'empêcher de penser au film 12 Monkeys) La connerie est une arme épouvantablement dangereuse quand elle se drape d'une cause.
La chasse aux blanchons (bébés phoques) est strictement interdite au Canada ( http://www.dfo-mpo.gc.ca/seal-phoque/faq_f.htm#2 ) mais chaque année, et comme au temps des pires régimes soviétiques, ces supposés défenseurs de la cause n'hésitent pas à mentir et à manipuler l'information pour promouvoir leur action et s'assurer ainsi des millions de $ via des campagnes de financements. Un petit bébé phoque sur un poster se vend beaucoup mieux que, par exemple, une grenouille, un papillon ou une abeille, trois espèces animalière dont on a pourtant remarqué ces dernières années une baisse inquiétante (et inexpliquée) de leur population planétaire. Mais comment se payer un salaire de plusieurs centaines de milliers de $ par année en utilisant comme image de marketing une grenouille ou une abeille sur une affiche plutot qu'un joli petit bébé phoque attendrissant? Et puis sans doute aussi que renverser une assiette de cuisses de grenouilles dans un restaurant chic est moins glorieux que d'éperonner un bateau de pêcheur en haute mer devant les caméras du monde entier. Pour les dons lors des campagnes de financement, ça ne doit pas être assez payant.
Un défenseur crédible de la vie animalière se doit d'être intelligent et respecter toutes les espèces vivantes sur la planète. En ce sens, Théodore Monod demeure pour moi LA référence absolue. http://www.moncelon.com/ThMonod.htm
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