Gros Simplet arriva dans le bureau de Mario au pas de course, tout essoufflé mais quand même fier et honoré de respirer le même air que son idole.
- Gros Simplet, j'ai une mission très importante pour toi.
- Chef! À vos ordres chef! Tout ce que vous voudrez chef!
- Brave Gros Simplet! Mon fidèle ami! Je vais t'expliquer mais avant, approche un peu que je te fous une baffe. Je me sens un peu déprimé et j'ai besoin de me défouler un tout petit peu. Voilà, c'est bien. Ne bouge plus maintenant.... Paf!!
Mario expliqua ensuite à son fidèle bénévole qu'il lui manquait un candidat pour la circonscription de Prévost et qu'il comptait sur lui pour lui dénicher quelqu'un.
- Nous avons tout essayé Gros Simplet mais personne ne veut se présenter pour nous dans cette région. Les gens approchés ont refusé en disant que nous étions trop à droite, trop racistes et trop fascistes. N'importe quoi! Sans doute un complot arabe ou juif. Je ne sais trop. Mais quand on sera au pouvoir Gros Simplet, je te jure que ces bougnoules vont payer. En attendant, tu iras voir le Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss avec qui tu feras équipe. Il t'attend dans son bureau. Je lui ai confié le dossier et tu feras ce qu'il te dit.
- Chef! Oui chef!
Au même moment, l'animateur de café chrétien frappa à la porte du bureau de Mario avec un vieux cornet de gramophone dans les mains.
- Puis-je entrer maître?
- Ah! Mon cher animateur de café chrétien! Entrez voyons! Vous connaissez Gros Simplet je crois?
- Mais bien sûr maître. Ça tombe bien, j'ai justement une petite fringale de baffes à donner.
L'animateur déposa son cornet et s'avança vers le Gros Simplet. Il leva la main mais au dernier moment, il regarda Mario "heu... Puis-je maître?"
- Mais faites! Faites mon ami! Gros Simplet est là pour ça! N'est-ce pas Gros Simplet?
- Chef! Oui Chef!
- Merci maître... Paf!!... Paff! Slap!! Paff!... Patafff!
Gros Simplet se frotta la joue sans se départir de son sourire idiot. Malgré la douleur et les ecchymoses qu'il en tiraient, il aimait malgré tout cette attention particulière que lui portait l'équipe de l'ADQ. C'était sa seule famille et il se sentait aimé. " Mais dites-moi animateur de café chrétien, n'est-ce pas un vieux cornet de gramophone que vous avez amené là, demanda Mario?"
- En effet maître, répondit-il en se frottant la main. C'est pour mes séances de ressourcement mais je me demandais si ce n'était pas un peu trop. Je voulais avoir votre avis maître.
- Nous allons vérifier tout de suite. Gros Simplet! Aux pieds!
- Chef! Oui Chef!
- Baisse ton pantalon et penche toi un peu par en avant en prenant une grande respiration.
- Chef! Oui Chef!
Un peu plus tard, Gros Simplet arriva au bureau du tristement célèbre Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss.
- Aaah! Krrros Simplet! Mon Kamarrraddd! Güüd to see you! Fenez! Fenez! Approchez fous! N'aillez pas peur de moi Kros Simplet! Foilà! Comme ça! Ne bougez plus.... Paf!!...Paff! Slapp! Pattatlaff!.... foilà, merci. Vous poufez maintenant prendre une chaise.
Le tristement célèbre Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss expliqua à Gros Simplet son plan pour trouver un candidat potentiel dans Prévost. Avant de se lancer en politique québécoise, le Colonel était médecin pour une grande organisation nationale socialiste dans son pays. Après quelques légers problèmes avec la justice internationale qui l'obligèrent à changer d'identité, il alla se réfugier en Amérique du Sud où il fut recruter quelques années plus tard par Mario lui-même.
- Fous zallez me troufer n'importe qui, le premier quidam venu, je m'en tape! Et fous lui injecterez ce sérum dans les feines! Ceci güüd drogue de mon infention! Elle a pour effet de rendre l'indifidu aussi docile qu'une plante!
Voilà, c'est ce qui est arrivé à ce pauvre type. Il est depuis deux ans sous l'influence du terrible sérum du non moins terrible Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss. Heureusement pour lui, il ne souffre pas. Au contraire, cette drogue a pour effet d'amener le patient à se prendre pour un plan de tomate. D'ailleurs regardez-le! On dirait vraiment un plan de tomate heureux! Quand la photo fut prise, il se croyait entrain de pousser en paix dans le potager ensoleillé de madame St-Cyr, la vieille servante du curé de son village.
- Gros Simplet, j'ai une mission très importante pour toi.
- Chef! À vos ordres chef! Tout ce que vous voudrez chef!
- Brave Gros Simplet! Mon fidèle ami! Je vais t'expliquer mais avant, approche un peu que je te fous une baffe. Je me sens un peu déprimé et j'ai besoin de me défouler un tout petit peu. Voilà, c'est bien. Ne bouge plus maintenant.... Paf!!
Mario expliqua ensuite à son fidèle bénévole qu'il lui manquait un candidat pour la circonscription de Prévost et qu'il comptait sur lui pour lui dénicher quelqu'un.
- Nous avons tout essayé Gros Simplet mais personne ne veut se présenter pour nous dans cette région. Les gens approchés ont refusé en disant que nous étions trop à droite, trop racistes et trop fascistes. N'importe quoi! Sans doute un complot arabe ou juif. Je ne sais trop. Mais quand on sera au pouvoir Gros Simplet, je te jure que ces bougnoules vont payer. En attendant, tu iras voir le Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss avec qui tu feras équipe. Il t'attend dans son bureau. Je lui ai confié le dossier et tu feras ce qu'il te dit.
- Chef! Oui chef!
Au même moment, l'animateur de café chrétien frappa à la porte du bureau de Mario avec un vieux cornet de gramophone dans les mains.
- Puis-je entrer maître?
- Ah! Mon cher animateur de café chrétien! Entrez voyons! Vous connaissez Gros Simplet je crois?
- Mais bien sûr maître. Ça tombe bien, j'ai justement une petite fringale de baffes à donner.
L'animateur déposa son cornet et s'avança vers le Gros Simplet. Il leva la main mais au dernier moment, il regarda Mario "heu... Puis-je maître?"
- Mais faites! Faites mon ami! Gros Simplet est là pour ça! N'est-ce pas Gros Simplet?
- Chef! Oui Chef!
- Merci maître... Paf!!... Paff! Slap!! Paff!... Patafff!
Gros Simplet se frotta la joue sans se départir de son sourire idiot. Malgré la douleur et les ecchymoses qu'il en tiraient, il aimait malgré tout cette attention particulière que lui portait l'équipe de l'ADQ. C'était sa seule famille et il se sentait aimé. " Mais dites-moi animateur de café chrétien, n'est-ce pas un vieux cornet de gramophone que vous avez amené là, demanda Mario?"
- En effet maître, répondit-il en se frottant la main. C'est pour mes séances de ressourcement mais je me demandais si ce n'était pas un peu trop. Je voulais avoir votre avis maître.
- Nous allons vérifier tout de suite. Gros Simplet! Aux pieds!
- Chef! Oui Chef!
- Baisse ton pantalon et penche toi un peu par en avant en prenant une grande respiration.
- Chef! Oui Chef!
Un peu plus tard, Gros Simplet arriva au bureau du tristement célèbre Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss.
- Aaah! Krrros Simplet! Mon Kamarrraddd! Güüd to see you! Fenez! Fenez! Approchez fous! N'aillez pas peur de moi Kros Simplet! Foilà! Comme ça! Ne bougez plus.... Paf!!...Paff! Slapp! Pattatlaff!.... foilà, merci. Vous poufez maintenant prendre une chaise.
Le tristement célèbre Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss expliqua à Gros Simplet son plan pour trouver un candidat potentiel dans Prévost. Avant de se lancer en politique québécoise, le Colonel était médecin pour une grande organisation nationale socialiste dans son pays. Après quelques légers problèmes avec la justice internationale qui l'obligèrent à changer d'identité, il alla se réfugier en Amérique du Sud où il fut recruter quelques années plus tard par Mario lui-même.
- Fous zallez me troufer n'importe qui, le premier quidam venu, je m'en tape! Et fous lui injecterez ce sérum dans les feines! Ceci güüd drogue de mon infention! Elle a pour effet de rendre l'indifidu aussi docile qu'une plante!
Voilà, c'est ce qui est arrivé à ce pauvre type. Il est depuis deux ans sous l'influence du terrible sérum du non moins terrible Colonel Ludolph-Freidrich Von Nakunegöss. Heureusement pour lui, il ne souffre pas. Au contraire, cette drogue a pour effet d'amener le patient à se prendre pour un plan de tomate. D'ailleurs regardez-le! On dirait vraiment un plan de tomate heureux! Quand la photo fut prise, il se croyait entrain de pousser en paix dans le potager ensoleillé de madame St-Cyr, la vieille servante du curé de son village.
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