C'est chiant de travailler le samedi. D'ailleurs, à bien y penser, c'est chiant tout court de travailler. En cela, je rejoins entièrement l'idée de Paul Lafargue qui écrivait en 1880 : Paressons en toute chose, sauf en aimant et en buvant, sauf en paressant.
C'est jolie non? C'est tiré de son essai judicieusement intitulé Le droit à la Paresse.
Moi en tout cas, j'adopte l'idée.
Nous, les paresseux, constituons une force politique dont nous sommes les premiers à en ignorer l'implacable puissance. En nous unissant, nous pourrions faire éclater le système en un seul avant-midi.
Comment? Facile et suivez le guide je vous prie.
C'est jolie non? C'est tiré de son essai judicieusement intitulé Le droit à la Paresse.
Moi en tout cas, j'adopte l'idée.
Nous, les paresseux, constituons une force politique dont nous sommes les premiers à en ignorer l'implacable puissance. En nous unissant, nous pourrions faire éclater le système en un seul avant-midi.
Comment? Facile et suivez le guide je vous prie.
Imaginons par exemple que tous les paresseux de la terre décidaient un beau matin de ne pas aller travailler, que reliés ensemble par une sorte de babillard virtuel sur le web, nous décidions que le matin du grand jour serait pour demain.
Et on fait quoi demain? On ne se lève pas et on reste au lit. Ou alors on va au cinéma, au bistro ou juste prendre une marche mais on sèche la journée de travail. Considérant le fait qu'il existe une personne sur 6 qui se dit paresseux, ça en fait déjà un peu plus d'un milliard sur la planète. Quelle marée humaine! Quelle force exceptionnelle! Un milliard d'absences au boulot, c'est pas de la merde ça! Un million et des poussières juste au Québec. Dix millions en France, près de cinquante aux USA. C'est pas une force, c'est un nouvel ordre mondial!!
Voilà! Ça n'en prendrait pas plus pour mettre tous les gouvernements du monde entier à genoux et pendant que ces derniers essaieraient de comprendre ce qui se passe, ma révolution à moi se déroulerait entre les draps chauds de nos lits, sur les tables des terrasses ou entre les rayons des librairies. Plus besoin de défiler dans la rue pour se manger des coups de matraques ou respirer des bombes lacrymogènes. Chouette non?
Mais bon, ça n'arrivera jamais. Paresse oblige, y a personne qui voudrait s'occuper de l'organisation. Dommage, c'était pourtant une bonne idée.
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