Je travaillais aujourd'hui. Vu A... le clochard qui crèche à côté du magasin. Il s'est planté dans la nuit de dimanche à lundi dans la rue. Il est tombé en pleine face à cause de la glace et son visage est couvert de blessures. Il a la gueule comme une carte routière de l'Afghanistan. Pas de blague, on arrive même à voir les frontières tracées en rouge.
Il était assis sur le banc de la table à pic-nic, cette même table sur laquelle il a dormit le soir de Noël. Il était silencieux, les deux mains dans les poches, le regard perdu dans je ne sais quel souvenir heureux qui se trouvait quelque part à ses pieds parce qu'il avait la tête penchée. C'est pour ça qu'il avait la tronche triste. On se souvient toujours des moments tristes en riant, et des moments drôles en pleurant. C'est le paradoxe du temps qui passe.
Il a passé une nuit à l'hôpital. Il aurait préféré en passer au moins deux à cause des draps chauds et de la bouffe tiède servit sur un plateau en stainless froid et puis des jolies infirmières. Même qu'il a eu droit à un bain chaud. Cet accident finalement, ça été un peu comme des vacances pour lui. C'est peut-être pour ça qu'il avait l'air triste aujourd'hui.
Et puis les piles de son petit radio portatif sont mortes. Putains de piles! Il ne pouvait pas écouter le match de hockey ce soir, ce qui l'attristait parce que Montréal jouait contre Ottawa. Pendant ma pause, je lui ai offert un clope mais pour la première fois, il a refusé. Signe que son moral ne va pas fort. Mais je lui ai quand même dit que le Canadiens menait 4 à 1 en début de troisième période. Ça l'a un peur réconforté. Il m'a remercié même si je n'y étais pour rien. C'était grâce à Plekanec, (deux fois) Streit et Kostitsyn. Et puis aussi Kovalev qui a fait des passes pour tout le monde. Il y avait 21 000 personnes pour voir ça sur place, 1 000 000 pour voir ça à la télé, et puis une trentaine de milliers pour l'écouter à la radio. Mais pas lui parce que les piles de son petit radio portatifs sont mortes. Et puis il avait la tronche comme une carte routière de l'Afghanistan.
Et puis en ce moment, il dort sur le banc de la table à pic-nic.
Il était assis sur le banc de la table à pic-nic, cette même table sur laquelle il a dormit le soir de Noël. Il était silencieux, les deux mains dans les poches, le regard perdu dans je ne sais quel souvenir heureux qui se trouvait quelque part à ses pieds parce qu'il avait la tête penchée. C'est pour ça qu'il avait la tronche triste. On se souvient toujours des moments tristes en riant, et des moments drôles en pleurant. C'est le paradoxe du temps qui passe.
Il a passé une nuit à l'hôpital. Il aurait préféré en passer au moins deux à cause des draps chauds et de la bouffe tiède servit sur un plateau en stainless froid et puis des jolies infirmières. Même qu'il a eu droit à un bain chaud. Cet accident finalement, ça été un peu comme des vacances pour lui. C'est peut-être pour ça qu'il avait l'air triste aujourd'hui.
Et puis les piles de son petit radio portatif sont mortes. Putains de piles! Il ne pouvait pas écouter le match de hockey ce soir, ce qui l'attristait parce que Montréal jouait contre Ottawa. Pendant ma pause, je lui ai offert un clope mais pour la première fois, il a refusé. Signe que son moral ne va pas fort. Mais je lui ai quand même dit que le Canadiens menait 4 à 1 en début de troisième période. Ça l'a un peur réconforté. Il m'a remercié même si je n'y étais pour rien. C'était grâce à Plekanec, (deux fois) Streit et Kostitsyn. Et puis aussi Kovalev qui a fait des passes pour tout le monde. Il y avait 21 000 personnes pour voir ça sur place, 1 000 000 pour voir ça à la télé, et puis une trentaine de milliers pour l'écouter à la radio. Mais pas lui parce que les piles de son petit radio portatifs sont mortes. Et puis il avait la tronche comme une carte routière de l'Afghanistan.
Et puis en ce moment, il dort sur le banc de la table à pic-nic.
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