lundi 3 décembre 2012

La production


Croyant pouvoir faire du temps supplémentaire aujourd’hui, je suis resté près de mon téléphone toute la journée. Ou plutôt c’est lui, mon téléphone, qui est resté près de moi. Normal, c’est un téléphone mobile après tout. Il va où je vais et vice versa. Lui et moi, on est comme des potes finalement. 
Mais de temps supplémentaire, nenni. Nada. Zéro pour aujourd’hui. J’avais donc du temps et j’en ai profité pour passer une fois de plus chez G...  pour nettoyer la litière de Louis le débonnaire. J’y suis allé samedi dernier et ch’sais ben pas comment il fait, mais bordel, j’ai mis dix minutes à pelleter sa merde. Plus je creusais, plus j’en trouvais. Et pas que des petites choses. Non! Des surdimensionnés gros comme ça avec des odeurs de radioactivité qui transpiraient grave. Ce n’est pas une pelle à caca que ça m’aurait prise, mais une grue mécanique, genre comme celles qu’on voit au port de Montréal pour décharger les conteneurs. Pourtant il n’avait presque pas bouffé. Peut-être que c’est l’ennui qui fait ça. Allez savoir. Pourtant la dernière fois, je lui avais mis la radio en sourdine. Radio classique. Mozart, Beethoven, Bach... ils disent pourtant que ça aide les vaches laitières à produire le lait. Il faut croire que cela a une tout autre vertu pour les chats. Si ça se trouve, je suis le premier à avoir découvert ça. Prix Nobel ici? 

Aucun commentaire: