dimanche 2 décembre 2012

Chez G... sans G...


Après le boulot et après avoir décliné le resto, je me suis arrêté à l’épicerie pour m’acheter un rôti de boeuf. Envie de viande pour combattre les effets désagréables de cette humidité qui recouvre Montréal depuis deux jours. Me suis trouvé une jolie pièce que je devinais déjà succulente après une cuisson à base romarin et de moutarde badigeonnée. Sur Tou.tv, j’avais repéré un documentaire qui semblait très intéressant et qui traitait des relations amoureuses entre occupants et occupés en France pendant la IIe guerre mondiale. J’adore me faire des bouffes en regardant des documentaires. C’est un de mes petits plaisirs de la vie. 
Puis, quittant l’épicerie, je me suis dirigé chez G... pour donner à bouffer à Louis, son chat débonnaire. Et puis aussi pour lui nettoyer sa litière et expérimenter du même coup la composition chimique révolutionnaire de cette litière qui compacte le pipi de chat en matière solide. 
J’ai garé la voiture dans une section à vignette parce qu’il n’y avait pas d’autres places. J’ai quand même activé mes clignotants pour aviser les rédacteurs de billets de contravention que je n’en avais que pour quelques minutes. 
Quand je suis rentré, Louis s’est littéralement lancé sur moi, me frottant les mollets avec son museau, me marchant entre les jambes en ronronnant, me caressant les chevilles de ses flancs. Il s’était ennuyé grave le coquin pour être si affectueux avec moi qui ne le connait pourtant qu’à peine. C’est souvent comme ça avec ces petites bêtes à poil. 
J’ai rempli ses deux bols d’eau fraîche, fait le plein de ses assiettes de bouffe, vidé sa putain de litière que c’était dégueulasse d’odeurs de merde, pas vu la moindre cristallisation de pipi de chat qu’on se demande bien ce que G... a pu inventer comme connerie pour me dépeindre la tâche de manière si idyllique. 
Mais bon, pas grave. Je l’aime bien cette fille. Je crois bien que j’ai une vraie amie avec même pas de cul entre nous. Comme dans le film When Harry meet Sally, mais sans la fin gnagna.


En rentrant, la première chose que j’ai vue c’est ce mot collé dans la fenêtre de la deuxième porte du portique. Je ne pouvais pas le manquer. Petit détail de rien du tout vous direz, mais qui dénote la personnalité attendrissante de mon amie. 




Dans la cuisine, j’ai trouvé cet autre mot. Là, ouais, on plongeait dans l’univers humoristique  si personnel de G... Je me suis bien marré. J’adore cette fille. 



L’oie en question, c’est ça. Un machin de fille pour stocker les sacs de plastique. 



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