Mon foie de veau finalement, je me le suis fait en panure et poêlé bien comme il faut dans le gras de canard. Je me suis tapé dé tites pétakes rissolées en accompagnement ((dans le gras de canard aussi... avec romarin (prononcez «romarègne»... ça goûte meilleur)... délicieux)) et un sympathique pinot noir sans prétention du Chili. Casillero del Diablo de la maison Concha y Toro. Pas cher et délicieux à souhait.
Me suis fait tout ça en regardant Le cochon de Gaza dont je viens de parler.
Je termine tranquillement la bouteille en laissant glisser mes doigts de presque quinquagénaire sur le clavier planétaire. J’écris des mots que je glisse dans la bouteille virtuelle que je lancerai ensuite dans une mer non moins virtuelle.
Après le repas, j’ai été voir mes messages et j’en avais un de I... qui me remerciait mille fois de mes chocolats qu’on se demande bien pourquoi les chocolats font tant d’effets aux filles. Je lui ai répondu deux lignes (pas plus!) mais très fortes où il était question que tout le plaisir fût pour moi étant donné que de la voir sourire était un des grands bonheurs ici bas. Avec le chocolat et ma nonchalance virile (tiens, je crois avoir oublié le «e» à «virile» dans le texte où j’utilisais le même terme), ce genre de réponse m’aidera à créer une certaine ambiguïté de bon aloi dont je tenterai d’en tirer profit si l’occasion se présente.
Je crois que c’est une histoire à suivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire