lundi 12 novembre 2012

Agréable imprévu météorologique



Il faisait crissement beau aujourd’hui. J’ai expédié ce que j’avais à faire au chalet et je suis revenu à Montréal le plus vite possible, question de profiter de cette quasi-journée d’été. J’ai posé mes polythènes sur les fenêtres de la véranda, attaché mon pédalo sur le quai que j’avais déjà remonté sur la terre ferme. J’ai commencé à vider les armoires en prévision de la location de janvier et j’ai avalé un déjeuner rapidos. Direction Montréal, mais pas avant de faire un arrêt au chalet de mon père pour vider un quart de gallon d’antigèle dans les conduits de l’évier de la cuisine. (Message ici à mon père... oui c’est fait. On avait oublié la dernière fois) 

Je n’avais qu’une idée en tête, me rendre le plus vite possible sur une terrasse du Plateau et déguster un espresso en lisant mon Devoir, comme je fais souvent en été. L’idée que ça pourrait être la dernière fois de l’année m’envahissait. Un agréable imprévu météorologique. Je ne pouvais pas manquer ça. Lire un journal sur une terrasse de café par un 12 novembre à Montréal et ne pas avoir froid, c’est un vol qualifié à l’endroit de la saison.
Je voulais me faire ça. 

Me suis pris une longue marche sur l’Avenue Mont-Royal en respirant un vent chaud qui nous faisait vraiment croire que finalement, si ce n’était pas aussi dramatique, ça serait drôlement facile d’apprécier le réchauffement de la planète. Me suis arrêté un peu chez Renaud-Bray question de farfouiller les nouveautés. Mais pas longtemps. Je voulais vraiment me le taper ce café sur une terrasse. 
M’en suis trouvé une superbe où ils offraient même un chocolat super bon avec ton café. Suis resté là le temps de lire le premier cahier du Devoir presque au complet. 
Paradis.
Bonheur total.
Le temps qui s’arrête juste pour moi. 
Les bonheurs tout simples de la vie, c’est ça. Une journée chaude en novembre, une terrasse, un excellent café, un morceau de chocolat et puis le Devoir. 

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