True Grit, 1969 de Henry Hataway. Si vous ne deviez voir qu’un seul film mettant en vedette John Wayne, c’est celui-là. (oscar du premier rôle masculin) En plus, vous aurez le bonus de voir un jeune Robert Duvall (déjà chauve!!) en méchant.
Même si le western italien déferle sur la planète depuis les cinq dernières années en ayant atomisé tous les codes reliés au genre, on sent dans ce film la volonté américaine de se camper coûte que coûte dans un western 100% américain. Un bon film. Un bon western avec tous les éléments du genre, mais bon, qui passe néanmoins un peu mal l’épreuve du temps. Il faut le regarder avec les yeux de 1969. Ça reste conservateur dans la forme même si on sent des efforts pour se détacher des westerns américains plus classiques. Ça va se faire dans la même année, mais par Sam Peckinpah quand il sortira l’incomparable The Wid Bunch. Mais ça, c’est une autre histoire.
J’aime bien ce film devenu culte pour les amateurs du Duke. (ici vieillissant) Un des derniers grands rôles de Wayne avant sa mort en 1979. Il reprendra néanmoins ce même personnage (Rooster Cogburn) dans le film du même nom en 1975 avant de terminer définitivement sa carrière l’année suivante avec l’inoubliable The Shootist de Don Siegel.
Un bon film je disais. La direction photo y est pour beaucoup. Le genre d’images qui te donnent l’impression de pouvoir respirer l’air des paysages du film. Une manière de road movie à cheval. Je n’ai pas vu le remake que les frères Cohen en ont fait, mais sincèrement, je déteste l’idée de faire des remakes de classiques. Même quand c’est les frères Cohen qui s’y mettent. T’as pas le droit de toucher à ça. À la limite, faites des remakes de films qui n’ont pas marché. Mais pas des classiques. On frôle l’outrage à chaque fois. Penserait-on faire un remake de la Mona Lisa? Du David de Michael Ange?
Enfin, c’est mon opinion.
Je vais me coucher.
Il est tard.
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