Le mec arrive en 1977 et réalise son premier film : les duellistes. Deux ans plus tard, il accouche de son deuxième film : Alien. Puis en 1982, il y va de son troisième chef-d’oeuvre en autant de tentatives : Blade Runner.
Juste avec ces trois films-là, tu peux crever et t’auras une super de belle place dans l’histoire du cinéma.
Mais il n’est pas mort et sa carrière connaîtra ensuite quelques bas et quelques hauts. Thelma & Louise, Gladiator, Black Hawk Down, c’est de lui. De bons films. Pas des chefs d’oeuvre, mais du bon cinéma.
Avec Prometheus, good old Ridley Scott is back again. Du pur, du bon, du grand Ridley Scott. T’as aimé Alien en 1979? Tu vas te rouler par terre avec Prometheus. Ce n’est pas tout à fait Alien parce que c’est juste avant Alien. Mais ça explique Alien. Ça accouche Alien. Ça annonce Alien.
Une SF d’horreur comme Alien, ce genre cinématographique que Scott lui-même a inventé. Il nous en redonne ici avec, je dirais, ses 75 ans en prime. Je veux dire par là que Prometheus possède cette maturité tout en nuances qu’Alien n’avait peut-être pas.
La science-fiction finalement, c’est son bac à sable. Son terrain de chasse de prédilection.
Ici, coeurs sensibles s’abstenir. On nage dans une SF qui va te trifouiller dans les profondeurs de l’origine humaine, avec en prime une odeur de fin du monde pas désagréable du tout. Il y a dans ce film une scène d’anthologie qui marquera le cinéma de SF et dont je me mords les lèvres pour ne pas vous en parler. Tout ce que je peux en dire c’est de conseiller aux femmes enceintes de ne pas aller voir ce film. Ça risque de perturber gravement leur accouchement. Même moi qui n’a jamais été enceinte et qui ne le sera sans doute jamais, j’en ai fait des cauchemars. C’est vous dire braves gens.
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