Matin tôt. Trop tôt. C’est toujours trop tôt quand on doit aller travailler. Le cadran mord mes rêves. Ses crocs stridents lacèrent ma quiétude sublimée. Je lutte à coups de snooze. Combat titanesque, mais inégal. Tout au plus puis-je gagner quelques minutes que je vais perdre aussitôt dans ma course contre le temps. Le temps de me réveiller, le temps de me lever, le temps de bénir la cafetière qu’il n’y a déjà plus de temps. Je dois y aller.
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