Vu ce soir Le Vendeur de Sébastien Pilote avec Gilbert Sicotte et j’ai compris pourquoi ce film représentera le Canada à la soirée des Oscars.
Sébastien Pilote réalise son premier long métrage avec une maîtrise incomparable. Qui plus est, dans cette étude psychologique, le jeune homme avait tout pour se casser les dents, mais la réussite est indéniable. D’une maturité saisissante, Pilote fait du cinéma comme je l’aime, c’est-à-dire en donnant du temps au temps, en laissant le pellicule rouler pour nous faire entrer dans son monde et tisser des liens entre le spectateur et ses personnages.
Attention ici : Un grand réalisateur vient de naître!
Le Vendeur est dans cette lignée du nouveau cinéma québécois qui est en train de prendre sa place au niveau international.
Gilbert Sicotte, tout en finesse, offre une performance remarquable.
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