vendredi 6 janvier 2012

Le Vendeur (suite)


Vous allez me trouver un brin maniaque, mais dans le film le Vendeur, j’ai remarqué une petite erreur. En fait, je ne l’ai pas juste remarqué, elle m’a sauté aux yeux. Dans une scène, Gilbert Sicotte assiste à une partie de hockey de son petit fils. Celui-ci marque un but. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai tout de suite noté que le gamin est droitier. C’est le genre de réflexe qui nous prend parfois, nous, les irréductibles amateurs de hockey. On remarque ce genre d’inutilité. 
Or quelques scènes plus loin, on voit Sicotte se rendre chez son petit fils pour l’accompagner à l’Aréna et l’aide à transporter son équipement. À ce moment-là, le gamin descend l’escalier en tenant dans ses mains un bâton pour gaucher. 
Bon, je sais, ce genre de détail ne sera sans doute pas noté par au moins 99,99999999% des membres de l’académie des Oscars, comme je sais qu’aucune fille ne l’aurait remarqué, comme je sais aussi que c’est un détail qui n’a aucune importance, mais voyez-vous, moi ça m’a troublé pendant au moins dix minutes pendant le film. Non pas que j’ai décroché, mais je n’ai pas pu m’arrêter de penser au responsable des raccords (le vrai nom est «le scripteur»... je viens de demander à ma fille) qui a commis cette petite gaffe. Comment il a pu laisser passer ça? Du genre à la dernière minute, on avait oublié le bâton et on a été en acheter un en panique chez Canadian Tire? Voyant qu’il ne restait que des bâtons pour gauchers, il s’est dit «anyway, aucun ostie de mongol au monde ne va voir la différence...» 
Eh! C’est raté mon coco. Je suis l'ostie de mongol! 

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