mercredi 6 avril 2011

Entre Casa et ailleurs

Suis dans le train en direction de Rabat et j’écris ces quelques mots en voyant défiler par la fenêtre de mon wagon cette dualité planétaire : la richesse et la pauvreté. Ici, le contraste entre les deux est particulièrement frappant. Des bidonvilles se dressent un peu partout dans Casa, parfois même en face de gros complexes immobiliers hyper modernes. Ça fait chier un peu Son Excellence, le roi Momo qui selon plusieurs sources non officielles rencontrées depuis lundi, avait promis de faire de Casablanca une ville sans bidons (notez le délicieux jeu de mot ici) pour 2012. On rigole (en cachette) autour de nous lorsqu’on nous parle de cette promesse. Car enfin, bref, et comme tout le monde le sait depuis le début du premier matin des temps, un bidonville n’est qu’une conséquence au véritable problème qu’est la pauvreté. Interdire à ces gens d’habiter dans des bidonvilles c’est comme interdire aux affamés des camps de réfugiés le seul droit qu’ils ont, c’est à dire celui d’être anorexique.


C’est un peu con comme image. Désolé, ça doit être à cause du décalage horaire que je n’ai pas encore tout à fait intégré dans mon métabolisme. Même si je parviens à faire toutes mes journées sans fermer l’oeil, il m’arrive encore d’avoir des petits moments de faiblesses.

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