J’ai réalisé que je n’étais plus dans le même pays une fois arrivé à l’aéroport de Casa. Après plus de 10 heures sans fumer, je commençais à vouloir mordre les hôtesses de l’air. Mais d’hôtesses de l’air, il n’y en avait pas. Ce n’était que des mecs qui servaient dans l’avion. Curieuse compagnie aérienne. (Royal Air Maroc). En sortant de l’avion, je me suis précipité à l’extérieur pour aller me fumer une clope, abandonnant lâchement M... sur le Tarmac marocain de l’aéroport et qui tentait de décoder les meilleures agences pour échanger nos dollars en dirhams. Je vais dehors et je fume ma cigarette devant une douzaine de palmiers. Je suis vraiment en Afrique, me dis-je dans le creux de mon décalage horaire qui commençait sérieusement à faire effet. Des palmiers, c’est quand même mieux que des sapins.
Je fume, j’observe, je respire l’air d’Afrique et puis bon, j’écrase mon mégot et je reviens sur mes pas pour entrer par la même porte d’où je suis sorti. Mais un type avec un uniforme trop grand pour lui me dit que cette porte est la sortie et que pour entrer, ben mon vieux, il faut prendre la porte qui sert à entrer justement. Et où est-elle cette porte? Là-bas, tout là-bas, à l’autre bout de l’aéroport qu’il me dit dans son uniforme trop large et qui ne fait vraiment pas sérieux.
Fuck!
Je marche dix bonnes minutes pour trouver la porte d’entrée et là, que vois-je? Une fouille officielle pour ceux qui rentrent - dont moi - avec obligation de retirer sa ceinture (à cause du ceinturon en métal) vider les poches et tout le bordel. Le truc dur 15 minutes. Je pense à M... qui m’attend et qui doit bien se demander ce que je suis en train de foutre.
Finalement, on me laisse entrer et je dois faire le même trajet, mais en sens contraire et à l’intérieur des murs. Pendant ma marche du retour, je remarque que les gens fument partout et qu’ils se crissent totalement des interdictions de fumer parce que justement, d’interdiction, il n’y en a pas.
Chouette pays. J’adore!
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