Peinture en chantier. Je viens de passer 4 heures dessus et j’arrête pour la soirée. J’suis écoeuré.
J’ai pris une photo pour suivre la progression sur les prochains messages de ce blogue.
J’en arrache mon ami! Comme j’en arrache!
Voici l’exemple parfait de ce que je disais l’autre jour. Ne pas tenter d’être ce que nous ne sommes pas!
Là, j’étais en train de me perdre et c’est pour ça que j’ai décidé de laisser tomber pour ce soir.
Réaliste? Pas réaliste? BD? Pas BD? Déconstruit? Pas déconstruit?
Mais où est donc Didier Pitre quand la main de l’artiste en a besoin? C’est lui le modèle étalon, le guide suprême sur lequel je dois me fier et aligner ma peinture. Je n’ai pas de technique, donc je ne dois pas m’aventurer dans des terrains que je ne maîtrise pas. Mais j’y tombe à chaque fois parce que mon ostie de pinceau malhabile veut recréer malgré moi les traits de mon crayon.
Remarquez, je pourrais laisser la chose comme elle que ça serait déjà vachement contemporain.
Mais bon.
Le mouvement n’est pas mal et c’est à peu près tout.
Pour l’instant.
Je vais tenter de la récupérer dans les prochains jours.
Comment?
Je ne sais pas du tout. Je vais la laisser sur le feu et me la prendre dans le regard chaque jour. Arrivera sans doute un moment où je trouverai bien la façon de la prendre à bras le corps et de la soumettre à mes pulsions créatrices, comme disait Hugo.
- Y disait vraiment des trucs comme ça?
- Qui?
- Hugo.
- Mais non, je déconne.
- Me semblait bien aussi.
Bon, je vous laisse parce qu’il est tard et que je travaille demain.
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