Hiroshima dans Port-au-prince.
Les images provenant de la télé ou des sites Internet sont terribles. L'enfer semble s'être trouvé un lieu sur cette planète pour déverser son mal.
Mais l'enfer se met un doigt dans le cul. Le peuple haïtien se relèvera comme il s'est toujours relevé.
Je pense ce soir à mes amis qui n'ont toujours pas de nouvelles de leurs proches. Je n'ose imaginer leur angoisse.
Leur tristesse.
Les quelques conversations que j'ai pu avoir avec certains étaient remplies de ça justement, d'angoisses et de tristesses.
Des voix cassées.
Des yeux humides.
Des cernes.
Je suis passé dans ma succursale de Montréal Nord ce soir pour être là quelques minutes avec l'espoir de croiser mes potes-clients d'origine haïtienne. Un type m'expliquait sa nuit de merde à pleurer parce qu'il ne pouvait rejoindre ses proches. Cet autre qui m'a raconté pour son ami dont les enfants sont là-bas et qui allait cette semaine prendre l'avion pour s'y rendre.
Au moment où j'écris ces lignes, des millions de gens sont dans la rue. Des milliers d'autres sont sous les décombres. Demain, après-demain et les jours qui vont suivre, d'autres problèmes feront surface.
Manque de nourriture et d'eau.
Et l'électricité?
Et les hôpitaux?
Ce pays est l'un des plus pauvres de la planète.
Comment disposer des morts et contrer les épidémies?
Comment soigner les blessés?
Comment loger les survivants?
Ce pays crevait déjà de faim...
Douze mille milliards de $ furent trouvés pour sauver les banques et leurs bandits à cravate lors de la crise l'an dernier. Combien nos États de merde trouveront de $ pour aider Haïti et nos frères humains qui meurent dans les prochaines semaines?
Pour ceux qui croient encore que le système capitaliste n'est pas un résidu du féodalisme pour qui la vie humaine des misérables ( vision Victor Hugo) est moins importante que la cote d'une action à la bourse, observez dans les prochains mois l'intérêt que porteront nos gouvernements envers la misère humaine haïtienne vs. l'intérêt porté envers la misère des riches de Wall Street.
On s'en reparlera plus tard.
Quant à moi et à mes 46 ans, je connais déjà la réponse pour l'avoir vue des centaines de fois.
Les images provenant de la télé ou des sites Internet sont terribles. L'enfer semble s'être trouvé un lieu sur cette planète pour déverser son mal.
Mais l'enfer se met un doigt dans le cul. Le peuple haïtien se relèvera comme il s'est toujours relevé.
Je pense ce soir à mes amis qui n'ont toujours pas de nouvelles de leurs proches. Je n'ose imaginer leur angoisse.
Leur tristesse.
Les quelques conversations que j'ai pu avoir avec certains étaient remplies de ça justement, d'angoisses et de tristesses.
Des voix cassées.
Des yeux humides.
Des cernes.
Je suis passé dans ma succursale de Montréal Nord ce soir pour être là quelques minutes avec l'espoir de croiser mes potes-clients d'origine haïtienne. Un type m'expliquait sa nuit de merde à pleurer parce qu'il ne pouvait rejoindre ses proches. Cet autre qui m'a raconté pour son ami dont les enfants sont là-bas et qui allait cette semaine prendre l'avion pour s'y rendre.
Au moment où j'écris ces lignes, des millions de gens sont dans la rue. Des milliers d'autres sont sous les décombres. Demain, après-demain et les jours qui vont suivre, d'autres problèmes feront surface.
Manque de nourriture et d'eau.
Et l'électricité?
Et les hôpitaux?
Ce pays est l'un des plus pauvres de la planète.
Comment disposer des morts et contrer les épidémies?
Comment soigner les blessés?
Comment loger les survivants?
Ce pays crevait déjà de faim...
Douze mille milliards de $ furent trouvés pour sauver les banques et leurs bandits à cravate lors de la crise l'an dernier. Combien nos États de merde trouveront de $ pour aider Haïti et nos frères humains qui meurent dans les prochaines semaines?
Pour ceux qui croient encore que le système capitaliste n'est pas un résidu du féodalisme pour qui la vie humaine des misérables ( vision Victor Hugo) est moins importante que la cote d'une action à la bourse, observez dans les prochains mois l'intérêt que porteront nos gouvernements envers la misère humaine haïtienne vs. l'intérêt porté envers la misère des riches de Wall Street.
On s'en reparlera plus tard.
Quant à moi et à mes 46 ans, je connais déjà la réponse pour l'avoir vue des centaines de fois.
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