dimanche 22 novembre 2009

Centre Bell

Passé la soirée au Centre Bell hier avec mon plus vieil ami. On a vu le CH se faire crémer toute la soirée par Detroit avant que nos p'tits gars se réveillent et en mettent deux dedans pour niveler la marque.
Sur place, le constat est beaucoup plus frappant qu'à la télé. Le Canadiens n'est pas une bonne équipe. C'est un groupe de joueurs qui a du mal à trouver une cohésion et dont la vitesse d'exécution (du moins hier soir) tranchait honteusement avec celle des Red Wings.
Beaucoup de blessés et non les moindres, c'est vrai, mais ce genre de situation aide généralement à sonder la profondeur du club. Et à la lumière de ce que nous avons vu hier, de ce côté là, je dois dire que c'est terriblement inquiétant pour les prochaines années.

Observations générales:

Nous étions dans les loges de la Caisse Pop. Bouffe gratuite et à volonté. J'ai encore mal au ventre ce matin. De la malbouffe à profusion. Désolé monsieur Bové.

Pendant une présentation d'avant match, centenaire oblige, on énumérait des joueurs du passé. Vincent Damphousse fut plus acclamé qu'Yvan Cournoyer. C'est là qu'on a réalisé que le public du Centre Bell est foutrement jeune ou crissement ignorant.

Patrick Roy fut applaudit comme un dieu, un brin plus fort que Guy Lafleur. C'est là qu'on a encore réalisé que le public du Centre Bell est foutrement jeune ou crissement ignorant.

De la pub, de la pub, de la pub et encore de la pub. De la danse pendant les pauses publicitaires à la télé, des concours idiots, des réclames assourdissantes, de la grosse zizique pendant les temps morts et au milieu de tout ça, parfois, une partie de hockey. J'étais nostalgique de cette époque où la chose la plus importante était ce qui se déroulait sur la glace. Pas de musique, pas de pub, pas de séance de lobotomie de masse.

Impossible d'aller pisser entre les périodes sans risquer de rater les dix premières minutes de la période suivante. Le Centre Bell est peut-être un super édifice, mais ses commodités de base sont nulles à chier.

Le public est cependant incroyable. De toute évidence, il aime cette équipe de médiocres "pousseux d'puck". À un moment, le CH était menotté dans son territoire depuis au moins deux bonnes minutes, incapable de mettre la main sur la rondelle. Aucune protestation dans la foule! Quand finalement ils sont parvenus à la dégager, les gens ont applaudit! À une autre époque, quand cette équipe collectionnait les coupes Stanley, les séquences comme celle-là se terminaient dans les journaux du lendemain par des appels à des exécutions sommaires.

À Montréal, nous n'avons plus d'équipe mais nous avons le meilleur département de marketing de la ligue.

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