Je crois qu'on le sait tous maintenant - ou alors il fallait être sur la lune ces derniers jours - mais le gouvernement du Président afghan Hamid Karzaï étudie en ce moment un projet de loi qui donnerait aux femmes chiites à peu près les mêmes droits que ceux accordés aux chiens ou aux coquerelles.
Si je me souviens bien, l'une des raisons derrière laquelle les forces de l'ONU avaient donné le feu vert pour attaquer le régime des Talibans en Afghanistan concernait justement le fait que le déboulonnage de ce gouvernement amènerait l'émancipation des femmes dans la société afghane. Qu'on se souvienne des reportages à la télé - Céline Galipeau et les autres - où l'on faisait grand cas des conditions moyenâgeuses dans lesquelles les femmes étaient maintenues.
La démocratie allait tout arranger ça, qu'ils disaient. Les petites filles allaient enfin pouvoir aller à l'école, qu'ils disaient. Et patati et patata, qu'ils disaient avec des larmes aux yeux et la main sur le coeur. Certains de nos soldats allaient y laisser leur peau mais le sacrifice était nécessaire, grand et noble.
Tagada tsoin tsoin...
Un gouvernement corrompu par l'argent du pétrole et de la dope et six ans de fiasco plus tard, ils en sont à faire des compromis de la sorte pour calmer le jeu là-bas.
- Bon ok! ok! Vous pouvez taper vos femmes et les violer un tout petit peu mais seulement à la condition que vous cessiez vos attaques dans telle zone et vous nous laissiez le contrôle de l'opium.
- Et puis pour le pipeline que vos amis du pétrole veulent construire monsieur Karzaï? Vous nous proposez quoi?
- Bon... heu... disons heu... 20% de mes propres bénifs.
- Pas assez.
- Ok, ok, 20% + le droit d'égorger les gamines qui apprendraient à lire et à écrire. Ça vous va?
- Top-là! mon cher Hamid.
Pendant ce temps-là, nos petits soldats canadiens s'en vont se faire tuer comme des lapins pour protéger ce très progressif et démocratique gouvernement dirigé par monsieur Karzaï, ce même monsieur Karzaï qui est le tit-n'ami de la famille Bush et l'ancien consultant de la société pétrolière Unocal.
Si ce n'était pas aussi triste, ça serait drôle.
Je ne sais pas comment je réagirais si ma fille était là-bas, à combattre "pour la démocratie". Sans doute que j'aurais envie de gueuler.
Et puis les autres? je veux dire les parents de ces soldats morts là-bas? Comment se sentent-ils ces jours-ci?
Nonobstant le fait que toute cette histoire fut menée dès le début dans une improvisation délirante, qu'elle fut bâclée, que les raisons de l'invasion étaient tout autres que celles trop vertueuses dans lesquelles nos dirigeants se drapaient, que les Bush et cie de ce monde n'en avaient absolument rien à chier de l'émancipation des femmes en Afghanistan, le fait est qu'aujourd'hui, il est trop tard et que ce genre de saloperie n'est pas négociable sacrament!! Le Canada devrait lancer haut et fort un ultimatum maintenant! Right fucking now!
- Ou bedon vous laissez tomber vos lois de barbares, ou bedon on criss notre camp!
Si je me souviens bien, l'une des raisons derrière laquelle les forces de l'ONU avaient donné le feu vert pour attaquer le régime des Talibans en Afghanistan concernait justement le fait que le déboulonnage de ce gouvernement amènerait l'émancipation des femmes dans la société afghane. Qu'on se souvienne des reportages à la télé - Céline Galipeau et les autres - où l'on faisait grand cas des conditions moyenâgeuses dans lesquelles les femmes étaient maintenues.
La démocratie allait tout arranger ça, qu'ils disaient. Les petites filles allaient enfin pouvoir aller à l'école, qu'ils disaient. Et patati et patata, qu'ils disaient avec des larmes aux yeux et la main sur le coeur. Certains de nos soldats allaient y laisser leur peau mais le sacrifice était nécessaire, grand et noble.
Tagada tsoin tsoin...
Un gouvernement corrompu par l'argent du pétrole et de la dope et six ans de fiasco plus tard, ils en sont à faire des compromis de la sorte pour calmer le jeu là-bas.
- Bon ok! ok! Vous pouvez taper vos femmes et les violer un tout petit peu mais seulement à la condition que vous cessiez vos attaques dans telle zone et vous nous laissiez le contrôle de l'opium.
- Et puis pour le pipeline que vos amis du pétrole veulent construire monsieur Karzaï? Vous nous proposez quoi?
- Bon... heu... disons heu... 20% de mes propres bénifs.
- Pas assez.
- Ok, ok, 20% + le droit d'égorger les gamines qui apprendraient à lire et à écrire. Ça vous va?
- Top-là! mon cher Hamid.
Pendant ce temps-là, nos petits soldats canadiens s'en vont se faire tuer comme des lapins pour protéger ce très progressif et démocratique gouvernement dirigé par monsieur Karzaï, ce même monsieur Karzaï qui est le tit-n'ami de la famille Bush et l'ancien consultant de la société pétrolière Unocal.
Si ce n'était pas aussi triste, ça serait drôle.
Je ne sais pas comment je réagirais si ma fille était là-bas, à combattre "pour la démocratie". Sans doute que j'aurais envie de gueuler.
Et puis les autres? je veux dire les parents de ces soldats morts là-bas? Comment se sentent-ils ces jours-ci?
Nonobstant le fait que toute cette histoire fut menée dès le début dans une improvisation délirante, qu'elle fut bâclée, que les raisons de l'invasion étaient tout autres que celles trop vertueuses dans lesquelles nos dirigeants se drapaient, que les Bush et cie de ce monde n'en avaient absolument rien à chier de l'émancipation des femmes en Afghanistan, le fait est qu'aujourd'hui, il est trop tard et que ce genre de saloperie n'est pas négociable sacrament!! Le Canada devrait lancer haut et fort un ultimatum maintenant! Right fucking now!
- Ou bedon vous laissez tomber vos lois de barbares, ou bedon on criss notre camp!
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