samedi 21 février 2009

Trucs en vrac.

A Vava Inouva, de l'auteur compositeur Idir.
Je ne connaissais pas cette chanson, ni même ce chanteur avant de connaître mon pote marocain. Je ne sais pas ce que cette chanson raconte puisque c'est en arabe. Je ne parle pas arabe.
Deux voix, une guitare et c'est tout. Mais chaque fois que je la fait jouer sur mon lecteur, je plonge aussitôt dans une sorte de bonheur magique. Comme si ce type avait été touché par une main invisible en pondant cette chanson. Une sorte de bénédiction des dieux. Dès les premières notes de guitare, ça te prend par la main et ça t'amène quelque part où il fait toujours beau. Tu ne peux pas être agressif en écoutant ça, t'as juste envie d'aimer tout le monde.

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Kovalev est revenu contre toute attente. Il a fait trois points dans le match de cet après-midi. Ceux qui gueulaient contre lui hier l'applaudissaient aujourd'hui. C'est un rapport amour-haine. Ce peuple est hockey et Kovalev est le premier grand joueur de hockey que nous avons depuis Lafleur.
Kovalev et Montréal sont prisonniers l'un de l'autre. Le premier joue pour la première fois de sa carrière pour une vraie ville de hockey. Il aime que le public sache apprécier son jeu. Il se sent bien, comme n'importe quel artiste d'ailleurs peut se sentir devant un public qui sait apprécier.
Et Montréal a pour la première fois depuis plus de 20 ans un vrai joueur de hockey.
Mais Kovie est un artiste et comme tous les artistes, il a une personnalité qui casse les moules. Ça fait chier les moutons, ça ébranle le troupeau, ça fait peur aux conformistes. C'est une grande gueule, mais dans le fond, on aime les grandes gueules.
Hier, tout le monde voulait le lyncher (sauf moi!). Après le match d'aujourd'hui, tout le monde l'aimait.
Ainsi va la vie dans cette merveilleuse ville de hockey.

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Il y a un sac de poubelles dans la cuisine. Dedans, un plastique qui contenait un de mes fromages radioactifs. Ça pue. Même que ça pue solide. De ce genre de puanteur qui te fait penser que quelqu'un aurait été malade sur le plancher. Ça sent la campagne féroce après l'étalement du fumier.

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