Mardi après-midi, je me suis rendu chez Le Baron (articles de pêche, chasse et plein air) sur St-Laurent. Il faisait beau, il faisait presque chaud et ça ressemblait au printemps. Mais j'avais le vague à l'âme à cause d'un avion envolé le matin même avec en son bord une chouette petite fille qui n'a plus rien de petite justement et qui d'ailleurs ressemble de plus en plus à une femme.
J'ai horreur des avions qui s'envolent avec, dedans, des gens que j'aime. Les avions sont souvent les pires complices des plus longues absences de nos vies. Dans les aéroports, le personnel d'entretient n'a pas besoin d'eau pour laver les planchers des quais d'embarquement. Il suffit de passer la moppe sur les larmes après chaque avion qui décolle et puis le tour est joué. C'est pour ça que le plancher est toujours plus propre de ce côté là que celui des arrivées.
Le Baron est une sorte de caverne d'Ali Baba pour les amateurs de pêche et je réalise que j'y vais plus souvent l'hiver que l'été. Ça aide à faire passer l'attente de ces longs mois. Avant, j'achetais tout pleins de babioles plus ou moins utiles mais depuis quelques années, je me contente de remplacer le matos que j'ai perdu ou utilisé pendant la dernière saison.
Mardi, je me suis laissé tenter par ce petit bidule blanc et rouge et qui serait très performant dit-on (à lire les descriptions des produits, la totalité des articles sont "très performant") lors d'une trôle lente. Et mardi après-midi justement, j'avais envie d'une trôle lente, toute douce, en logeant les berges d'un lac un peu perdu quelque part au coeur d'une forêt.
Le truc que j'ai acheté est décrit comme étant un "Flatfish", ou "poisson plat" en français. Ce n'est pas nouveau mais je n'ai jamais pêché avec ce machin. Si ça marche, je vais le baptiser mon "Super-dooper-Flatfish". Quand j'ai du succès avec un leurre, j'en précède toujours le nom avec "super-dooper". Ça donne de l'espoir quand tu viens de passer une heure dans la chaloupe sans une touche. Tu remplaces ton leurre par un "super-dooper-quelque" quelque chose et pendant les prochaines minutes, t'as l'impression que tu vas vider le lac. Ainsi, j'ai tout un tas de "super-dooper-red devil", j'ai aussi ma très aimée "super-dooper-grenouille argentée" de même que mon inséparable "super-dooper-spiner-bite" que t'as pas intérêt à toucher sinon t'es mort.
Mais si ça ne marche pas, je vais balancer la chose dans mon compartiment "D'hosties de gogosses à marde" qui est garnie jusqu'à ras-bord d'hosties de gogosses à marde qui ne marchent même pas.
Au moment où j'écris ces mots, je vois le facteur passer sur ma rue. J'ai une envie soudaine de lui balancer mon super-dooper-Flatfish devant sa gueule pour voir sa réaction.
J'ai horreur des avions qui s'envolent avec, dedans, des gens que j'aime. Les avions sont souvent les pires complices des plus longues absences de nos vies. Dans les aéroports, le personnel d'entretient n'a pas besoin d'eau pour laver les planchers des quais d'embarquement. Il suffit de passer la moppe sur les larmes après chaque avion qui décolle et puis le tour est joué. C'est pour ça que le plancher est toujours plus propre de ce côté là que celui des arrivées.
Le Baron est une sorte de caverne d'Ali Baba pour les amateurs de pêche et je réalise que j'y vais plus souvent l'hiver que l'été. Ça aide à faire passer l'attente de ces longs mois. Avant, j'achetais tout pleins de babioles plus ou moins utiles mais depuis quelques années, je me contente de remplacer le matos que j'ai perdu ou utilisé pendant la dernière saison.
Mardi, je me suis laissé tenter par ce petit bidule blanc et rouge et qui serait très performant dit-on (à lire les descriptions des produits, la totalité des articles sont "très performant") lors d'une trôle lente. Et mardi après-midi justement, j'avais envie d'une trôle lente, toute douce, en logeant les berges d'un lac un peu perdu quelque part au coeur d'une forêt.
Le truc que j'ai acheté est décrit comme étant un "Flatfish", ou "poisson plat" en français. Ce n'est pas nouveau mais je n'ai jamais pêché avec ce machin. Si ça marche, je vais le baptiser mon "Super-dooper-Flatfish". Quand j'ai du succès avec un leurre, j'en précède toujours le nom avec "super-dooper". Ça donne de l'espoir quand tu viens de passer une heure dans la chaloupe sans une touche. Tu remplaces ton leurre par un "super-dooper-quelque" quelque chose et pendant les prochaines minutes, t'as l'impression que tu vas vider le lac. Ainsi, j'ai tout un tas de "super-dooper-red devil", j'ai aussi ma très aimée "super-dooper-grenouille argentée" de même que mon inséparable "super-dooper-spiner-bite" que t'as pas intérêt à toucher sinon t'es mort.
Mais si ça ne marche pas, je vais balancer la chose dans mon compartiment "D'hosties de gogosses à marde" qui est garnie jusqu'à ras-bord d'hosties de gogosses à marde qui ne marchent même pas.
Au moment où j'écris ces mots, je vois le facteur passer sur ma rue. J'ai une envie soudaine de lui balancer mon super-dooper-Flatfish devant sa gueule pour voir sa réaction.
2 commentaires:
Est-ce que ton super-dooper flatfish est devenu une "Hostie de gogosse à marde' ou c,est toujours un super-dooper-flatfish...?
Si toujours super-dooper quelle genre de poisson as-tu attrapé ... Brochet, Doré ?
Naaaa... rien pris avec cette merde et je dois effectivement la reléguer du côté des Hosties de gogosses à marde...
Son action dans l'eau est intéressante mais ça se déséquilibre à rien et tu rates un coup sur deux. Remarque, c'est p'tête moi qui ne sait pas trop comment faire.
En principe, c'est pour le brochet quoi que le doré peut effectivement y trouver quelque chose d'intéressant à croquer.
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