Il y a un bègue qui habite maintenant en bas de chez moi. Je le sais parce que je l'entends parler quand il va aux chi--aux chi-- aux chiottes. Il aime parler au téléphone en même temps. C'est gé-- c'est gé-- c'est génial parce que j'ent-- jent--- j'ent-- tends tout.
Je commence un peu à songer à dé-- à dé-- à déménager.
Et puis il y a la vieille d'à côté qui a recommencé sa psychose de la neige. Cette semaine, je ne me souviens plus quand au juste - lundi je crois - il est tombé une légère couche de neige fondante d'à peine un cm. Un truc qui fondait dès qu'on le regardait avec des yeux méchants. Mais elle, sans hésiter parce qu'elle attendait ça depuis avril dernier avec sa pelle dans la main, elle t'as nettoyé tout ça tout propre-propre-propre. Et vas-y par ici que je te gratte le flocon!
Je sais qu'elle me trouve feignasse. Elle m'a même fait le reproche une fois l'an dernier. Elle ne comprends pas pourquoi je ne suis pas comme elle et que je ne me lève pas à 1 heure du matin pour déblayer les escaliers quand il neige dans la nuit. (Véridique) Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que je lui rends service. Quand elle râle intérieurement en déblayant son balcon alors que je dors encore, cela lui donne une impression d'utilité humanitaire. Cela donne un sens à sa vie. Elle se voit comme une sorte de Cendrillon d'Hochelaga-Maisonneuve. Moi, je suis la marâtre moderne mais avec un peu de barbe sur le menton. C'est l'époque qui veut ça.
Ma voisine est une peu ma propriétaire. En fait, ils sont trois ou quatre de la même famille à gérer ce bloc. Des vieux qui ont hérité de la maison du père quand il est mort il y a je ne sais combien d'années. Sa soeur habite aussi la bâtisse, mais à l'étage d'en dessous, juste à côté du bèque qui parle au téléphone en chiant. Je sais qu'ils me prennent pour un drôle de zigoto parce que mon logement est à moitié peinturé depuis un an, que j'ai une sécheuse qui traîne encore sur le balcon arrière et que l'été, je mange des saucissons salés le soir sur le balcon avant en descendant des bouteilles de rouge tout en regardant les étoiles. Ça ne fait pas sérieux.
Juste avant la signature du bail, et quand je leur ai dit que je travaillais pour une société d'État et qu'en même temps, j'avais une petite business d'études de marchés, elles croyaient que j'étais quelqu'un de sérieux et de bien rangé. Elles pensaient que j'étais du genre à entrer dans un logement et à faire toute la rénovation nécessaire à mes frais.... pff! Mon cul ouais!
Je suis arrivé, j'ai déposé mes boîtes un peu partout et j'ai commencé à vivre comme ça. J'ai essayé de peinturer les pièces mais j'en suis encore à la première couche et j'ai toujours le ruban gommé servant au découpage qui est toujours appliqué sur les murs de la cuisine et le long du corridor depuis plus de un an maintenant. Mais j'arrive à vivre quand même très bien.
Eh.... je suis trop cuit. Je vais aller me coucher.
Je commence un peu à songer à dé-- à dé-- à déménager.
Et puis il y a la vieille d'à côté qui a recommencé sa psychose de la neige. Cette semaine, je ne me souviens plus quand au juste - lundi je crois - il est tombé une légère couche de neige fondante d'à peine un cm. Un truc qui fondait dès qu'on le regardait avec des yeux méchants. Mais elle, sans hésiter parce qu'elle attendait ça depuis avril dernier avec sa pelle dans la main, elle t'as nettoyé tout ça tout propre-propre-propre. Et vas-y par ici que je te gratte le flocon!
Je sais qu'elle me trouve feignasse. Elle m'a même fait le reproche une fois l'an dernier. Elle ne comprends pas pourquoi je ne suis pas comme elle et que je ne me lève pas à 1 heure du matin pour déblayer les escaliers quand il neige dans la nuit. (Véridique) Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que je lui rends service. Quand elle râle intérieurement en déblayant son balcon alors que je dors encore, cela lui donne une impression d'utilité humanitaire. Cela donne un sens à sa vie. Elle se voit comme une sorte de Cendrillon d'Hochelaga-Maisonneuve. Moi, je suis la marâtre moderne mais avec un peu de barbe sur le menton. C'est l'époque qui veut ça.
Ma voisine est une peu ma propriétaire. En fait, ils sont trois ou quatre de la même famille à gérer ce bloc. Des vieux qui ont hérité de la maison du père quand il est mort il y a je ne sais combien d'années. Sa soeur habite aussi la bâtisse, mais à l'étage d'en dessous, juste à côté du bèque qui parle au téléphone en chiant. Je sais qu'ils me prennent pour un drôle de zigoto parce que mon logement est à moitié peinturé depuis un an, que j'ai une sécheuse qui traîne encore sur le balcon arrière et que l'été, je mange des saucissons salés le soir sur le balcon avant en descendant des bouteilles de rouge tout en regardant les étoiles. Ça ne fait pas sérieux.
Juste avant la signature du bail, et quand je leur ai dit que je travaillais pour une société d'État et qu'en même temps, j'avais une petite business d'études de marchés, elles croyaient que j'étais quelqu'un de sérieux et de bien rangé. Elles pensaient que j'étais du genre à entrer dans un logement et à faire toute la rénovation nécessaire à mes frais.... pff! Mon cul ouais!
Je suis arrivé, j'ai déposé mes boîtes un peu partout et j'ai commencé à vivre comme ça. J'ai essayé de peinturer les pièces mais j'en suis encore à la première couche et j'ai toujours le ruban gommé servant au découpage qui est toujours appliqué sur les murs de la cuisine et le long du corridor depuis plus de un an maintenant. Mais j'arrive à vivre quand même très bien.
Eh.... je suis trop cuit. Je vais aller me coucher.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire