Matin, café, je me réveille lentement.
Je suis un peu tout croche, résultat musculaire des centaines de caisses de vin levées et déplacées depuis trois jours. Ça coince surtout dans le haut du dos. Ça ne fait pas mal, mais on dirait que j'ai passé la nuit dans un bac de gravier. C'est aussi sans doute un résultat bien terre-à-terre et à 100% biologique. Quelque chose qui parle d'une vingtaine qui s'éloigne de plus en plus.
Et puis j'ai mal dormi ces derniers jours.
Avant hier surtout, à peine quatre heures de sommeil. Raison? Une terrible chose: Crise d'hémorroïdes foudroyante. Impossible de fermer l'oeil et ça faisait si mal que j'en mordais mon oreiller.
Quel endroit pitoyable pour souffrir. Mal dans le cul de l'enfer, et pas juste un peu. L'impression que j'allais accoucher d'un Alien par le trognon.
Je me suis rappeler les trucs que faisait la maman de ma fille pour accoucher, ces exercices de respirations - Pfff- pffff- pfff- pfff - mais ça ne marchait pas. Je crois que ça vient du fait qu'il n'y avait personne pour me tenir la main et pour m'éponger le front avec un linge mouillé. Quelle angoisse! Accoucher d'un Alien tout seul dans la nuit, dans ma chambre en bordel et avec une voisine d'à côté qui parle toute seule et un voi-- voi-- et un voi-- voi-- et un voisin d'en bas qui bégaie en ca-- ca-- en cachette sans la salle de bain. Et par le cul en plus!!!
J'étais la Sigourney Weaver d'Hochelaga-Maisonneuve mais sans lance-flamme ni mitraillette hyper futuriste pour me défendre des suites de l'accouchement de mon monstre.
Je donne l'impression de déconner comme ça mais câliss! Qu'est-ce que ça faisait mal!
C'est pas d'hier que j'ai ces saloperies et je me souviens que tout petit, quand j'étais un tendre enfant si mignon et sans défense, angélique, doux et respectueux pour les petites grenouilles que j'écrasais juste un petit peu avec le talon, (mais pas trop) il m'arrivait d'avoir de ces crises. C'est resté avec les années, même si je n'écrase plus de grenouille. (ou alors rarement et seulement pour faire rire les enfants)
Je me suis levé autour de 4h du matin, me suis fumé une clope assis à la table de cuisine sans penser à rien d'autre qu'à mon pauvre petit cul qui n'a jamais rien demandé à personne, qui veut juste vivre sa vie de cul en paix.
Il paraît que ça se soigne, qu'on arrive même à opérer la chose avec des instruments très perfectionnés exclusivement conçus pour explorer de nouveaux mondes étranges et pour tuer la bête qui s'y cache.
Mais moi, juste l'idée de me faire triturer l'anus avec un scalpel, j'sais pas... ça me paraît très déplaisant comme expérience de vie.
L'acuponcture, la résonance magnétique, le yoga extrême, j'explore les possibilités de solutions plus naturelles et moins douloureux pour me faire traiter. L'idéal en fait serait d'embaucher un négociateur expert, un type qui communiquerait avec mes preneurs d'otages et qui parviendrait à les faire sortir sans douleur en échange d'une sauf-conduit pour les déporter en Russie. C'est faisable dit-on. C'est bien connu que là-bas, les hémorroïdes sont pris en charge par l'État et peuvent même aspirer à une vie normale en société. Même que certains finissent par devenir chef de gouvernement.
Mais bon, je dois y aller. J'ai du boulot.
Je suis un peu tout croche, résultat musculaire des centaines de caisses de vin levées et déplacées depuis trois jours. Ça coince surtout dans le haut du dos. Ça ne fait pas mal, mais on dirait que j'ai passé la nuit dans un bac de gravier. C'est aussi sans doute un résultat bien terre-à-terre et à 100% biologique. Quelque chose qui parle d'une vingtaine qui s'éloigne de plus en plus.
Et puis j'ai mal dormi ces derniers jours.
Avant hier surtout, à peine quatre heures de sommeil. Raison? Une terrible chose: Crise d'hémorroïdes foudroyante. Impossible de fermer l'oeil et ça faisait si mal que j'en mordais mon oreiller.
Quel endroit pitoyable pour souffrir. Mal dans le cul de l'enfer, et pas juste un peu. L'impression que j'allais accoucher d'un Alien par le trognon.
Je me suis rappeler les trucs que faisait la maman de ma fille pour accoucher, ces exercices de respirations - Pfff- pffff- pfff- pfff - mais ça ne marchait pas. Je crois que ça vient du fait qu'il n'y avait personne pour me tenir la main et pour m'éponger le front avec un linge mouillé. Quelle angoisse! Accoucher d'un Alien tout seul dans la nuit, dans ma chambre en bordel et avec une voisine d'à côté qui parle toute seule et un voi-- voi-- et un voi-- voi-- et un voisin d'en bas qui bégaie en ca-- ca-- en cachette sans la salle de bain. Et par le cul en plus!!!
J'étais la Sigourney Weaver d'Hochelaga-Maisonneuve mais sans lance-flamme ni mitraillette hyper futuriste pour me défendre des suites de l'accouchement de mon monstre.
Je donne l'impression de déconner comme ça mais câliss! Qu'est-ce que ça faisait mal!
C'est pas d'hier que j'ai ces saloperies et je me souviens que tout petit, quand j'étais un tendre enfant si mignon et sans défense, angélique, doux et respectueux pour les petites grenouilles que j'écrasais juste un petit peu avec le talon, (mais pas trop) il m'arrivait d'avoir de ces crises. C'est resté avec les années, même si je n'écrase plus de grenouille. (ou alors rarement et seulement pour faire rire les enfants)
Je me suis levé autour de 4h du matin, me suis fumé une clope assis à la table de cuisine sans penser à rien d'autre qu'à mon pauvre petit cul qui n'a jamais rien demandé à personne, qui veut juste vivre sa vie de cul en paix.
Il paraît que ça se soigne, qu'on arrive même à opérer la chose avec des instruments très perfectionnés exclusivement conçus pour explorer de nouveaux mondes étranges et pour tuer la bête qui s'y cache.
Mais moi, juste l'idée de me faire triturer l'anus avec un scalpel, j'sais pas... ça me paraît très déplaisant comme expérience de vie.
L'acuponcture, la résonance magnétique, le yoga extrême, j'explore les possibilités de solutions plus naturelles et moins douloureux pour me faire traiter. L'idéal en fait serait d'embaucher un négociateur expert, un type qui communiquerait avec mes preneurs d'otages et qui parviendrait à les faire sortir sans douleur en échange d'une sauf-conduit pour les déporter en Russie. C'est faisable dit-on. C'est bien connu que là-bas, les hémorroïdes sont pris en charge par l'État et peuvent même aspirer à une vie normale en société. Même que certains finissent par devenir chef de gouvernement.
Mais bon, je dois y aller. J'ai du boulot.
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