http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2008/11/23/002-Beatles-Vatican.shtml
Dans une longue, très longue entrevue accordée à une amie (Maureen Cleave) du London Evening Standard, le 4 mars 1966, Lennon se laisse aller et parle de tout et de rien. Il est à l'aise et discute librement. À un moment, la conversation bifurque sur l'influence de la musique indienne qu'apporte George à l'intérieur groupe. Tout naturellement, la discussion dévie ensuite sur la spiritualité. Il dit : Le christianisme disparaîtra. Il s’évaporera, rétrécira. Je n’ai pas à discuter là-dessus. J’ai raison, il sera prouvé que j’ai raison. Nous sommes plus populaires que Jésus désormais. Je ne sais pas ce qui disparaîtra en premier, le rock’n’roll ou la chrétienté (…)
Cinq mois plus tard, un magazine américain pour adolescents reprendra la fameuse citation "Nous sommes plus populaire que Jésus" en l'isolant et en la sortant complètement de son contexte. Et c'est le début du scandale. Les Rednecks du Sud organisent des autodafés avec les disques des Beatles, Lennon reçoit des menaces de mort, Le KKK manifeste lors d'un concert des Beatles en Alabama et le Vatican - comme le KKK d'ailleurs - condamne Lennon. Tout ça au nom de leur Dieu bien aimé, celui qui, disent-ils, est Amour et Pardon.
Aujourd'hui, le Vatican "pardonne" à Lennon.
Ce qui est deux fois pathétique.
D'abord, ça prouve que même après 42 ans, le Vatican n'est resté que sur la citation prise hors contexte.
Ensuite, qu'elle pardonne à un être humain d'avoir exprimé une opinion.
Wow! Ça donne vraiment le goût de retourner à l'église.
Dans une longue, très longue entrevue accordée à une amie (Maureen Cleave) du London Evening Standard, le 4 mars 1966, Lennon se laisse aller et parle de tout et de rien. Il est à l'aise et discute librement. À un moment, la conversation bifurque sur l'influence de la musique indienne qu'apporte George à l'intérieur groupe. Tout naturellement, la discussion dévie ensuite sur la spiritualité. Il dit : Le christianisme disparaîtra. Il s’évaporera, rétrécira. Je n’ai pas à discuter là-dessus. J’ai raison, il sera prouvé que j’ai raison. Nous sommes plus populaires que Jésus désormais. Je ne sais pas ce qui disparaîtra en premier, le rock’n’roll ou la chrétienté (…)
Cinq mois plus tard, un magazine américain pour adolescents reprendra la fameuse citation "Nous sommes plus populaire que Jésus" en l'isolant et en la sortant complètement de son contexte. Et c'est le début du scandale. Les Rednecks du Sud organisent des autodafés avec les disques des Beatles, Lennon reçoit des menaces de mort, Le KKK manifeste lors d'un concert des Beatles en Alabama et le Vatican - comme le KKK d'ailleurs - condamne Lennon. Tout ça au nom de leur Dieu bien aimé, celui qui, disent-ils, est Amour et Pardon.
Aujourd'hui, le Vatican "pardonne" à Lennon.
Ce qui est deux fois pathétique.
D'abord, ça prouve que même après 42 ans, le Vatican n'est resté que sur la citation prise hors contexte.
Ensuite, qu'elle pardonne à un être humain d'avoir exprimé une opinion.
Wow! Ça donne vraiment le goût de retourner à l'église.
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