Deux députés de l'ADQ (André Riedl et Pierre-Michel Auger) ont traversé le salon bleu pour se joindre au Parti Libéral. Je déteste l'ADQ, mais j'ai encore moins de respect pour ces pleutres qui vont à l'ennemi dès qu'ils sentent la soupe chaude. Aucun respect pour ces jean-foutre qui naviguent au gré des sondages. La moindre des chose quand l'on est en position d'incompatibilité morale avec son chef ou avec son parti, c'est de devenir indépendant ou encore démissionner, ce qui serait un geste plus noble. Mais aller du côté de celui qu'on combattait, c'est de la petite politique de bas étage.
L'histoire est remplie de ces trous du cul. L'un des plus célèbres fut Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse. Maréchal d'Empire sous Napoléon, il doit sa carrière, son rang, son duché, sa richesse, ses titres à Napoléon qui l'aura prit sous son aile dès le Siège de Toulon en 1793, au tout début de la légende napoléonienne. Sentant le vent tourner, il trahira Napoléon et son pays au pire moment pendant la campagne de France en 1814 en conduisant ses troupes à l'ennemi. Il se ralliera ensuite aux Bourbons en devenant un ultra royaliste pour ne pas perdre ses titres et sa richesse, crachant sans vergogne sur ses vieilles "convictions" républicaines. Une sale merde que celui-là.
Où je travaillais avant, un ami à moi qui avait signé sa carte syndicale au moment où nous avions monté notre syndicat s'est vu offrir mon propre poste quand on m'a foutu à la porte. Il l'a accepté, ce qui n'est pas condamnable. On ne crache pas sur une promotion quand on a un loyer à payer. Je lui avais même conseillé d'accepter. Mais par contre, il est venu quelques semaines plus tard témoigner contre ses anciens amis syndicalistes à la Commission des Relations de Travail quand l'employeur lui a demandé de le faire alors qu'il avait lui-même adhéré au syndicat. Ça c'est trou d'cul pas à peu près! Dénoncer les autres qui ont fait le sale boulot pour améliorer les conditions de travail de tous. Plus trou d'cul que ça, tu crèves.
(Mais je crois avoir déjà parlé de ça quelque part dans ce blogue... désolé, cette période de ma vie fut très intense et il se pourrait très bien que je radote.)
**********************
Beau geste de la part du Club de Hockey Canadiens aujourd'hui. Carey Price ne pouvait participer à la pratique de l'équipe en raison d'une grippe. Il manquait donc un gardien de but. Ils ont joint Kim St-Pierre, la gardienne de but de l'équipe canadienne de hockey féminin pour se joindre à eux. http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2008/10/23/002-habs-jeudi.shtml Ça c'est trop cool! C'est par des petits gestes comme ça que l'on voit que cette équipe là est menée par des mecs qui ne sont pas des cons. Carbo et Gainey, la grande classe! Quel beau moment pour St-Pierre! Et puis quelle dose de confiance elle vient de prendre en arrêtant des garnottes de Kovalev et cie. Chapeau! Ça prend du guts! J'ai été gardien de but dans les ligues d'élites jusqu'à 17 ans et je peux vous assurer qu'à partir de 15 ou 16 ans, la qualité des lancers commencent à être particulièrement élevée. J'ose même pas imaginer une shot sur réception de Kovi. Ouch! Quand ça te siffle près des oreilles, tu dois en avoir les sous-vêtements qui se remplissent. Faut vraiment avoir été gardien de but pour comprendre ce que c'est. Je me souviens d'un type qui avait été repêché par une université du Vermont (J'aimerais dire son nom, le sien et celui de trois ou quatre mecs plus ou moins connus avec qui j'ai joué, mais comme je veux que ce blogue reste anonyme...) et qui jouait dans mon équipe quand nous avions 16 ans. Pendant les pratiques, ils se mettaient à la ligne bleue et ils m'envoyaient des plombs. Malgré la distance et malgré le rembourrage de mes jambières, l'effet que donnait l'impact de la rondelle contre mes tibias était comparable à un léger coup de bâton asséné sans protection. Ça ne faisait pas mal, mais c'était limite. Et désagréable au possible. Et le mec n'avait que 16 ans! Mais à comparer aux plombs que Kovalev à envoyé à Kim St-Pierre, ce n'étaient que des ballons de plage. Cette fille là, elle a une grosse paire de couilles.
*********************
Ma fille est à New-York avec son Australien d'amoureux. J'ai tout de suite pensé à Crocodile Dundee quand elle m'a annoncé son petit voyage d'un weekend. Avant de partir, elle m'a dit que peut-être elle rencontrerait Woody Allen. Ce qui serait chouette. Je crois qu'ils vont aller se balader dans Manhattan et même si elle m'a parlé de Allen en rigolant, je suis certain qu'elle va tout de même garder un oeil ouvert au cas où. Ils reviennent dimanche mais je ne sais pas à quelle heure. Je suis un peu inquiet. On parle toujours d'un pays gouverné par Bush quand même. Des fois qu'ils garderaient ma fille et qui décideraient de l'envoyer en Irak!! Ou pire! À Guantanamo!!!!!!!!!!!!!
Nous vivons à une époque où les États-Unis d'Amérique pratiquent la torture et la détention arbitraire de prisonniers, sans jugement, sans possibilité de consulter un avocat. Ça fait quelque fois les titres de certains journaux, mais pas trop. Pas souvent. Ça devient normal.
C'est fou. Effrayant et surréaliste. Les gens ne se rendent pas compte du symbolisme de la chose.
Je vais reprendre les mots d'un ami que j'ai rencontré aujourd'hui et qui disait que cette époque est un cauchemar climatisé. Un enfer mais avec juste assez de confort pour le rendre tolérable.
L'histoire est remplie de ces trous du cul. L'un des plus célèbres fut Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse. Maréchal d'Empire sous Napoléon, il doit sa carrière, son rang, son duché, sa richesse, ses titres à Napoléon qui l'aura prit sous son aile dès le Siège de Toulon en 1793, au tout début de la légende napoléonienne. Sentant le vent tourner, il trahira Napoléon et son pays au pire moment pendant la campagne de France en 1814 en conduisant ses troupes à l'ennemi. Il se ralliera ensuite aux Bourbons en devenant un ultra royaliste pour ne pas perdre ses titres et sa richesse, crachant sans vergogne sur ses vieilles "convictions" républicaines. Une sale merde que celui-là.
Où je travaillais avant, un ami à moi qui avait signé sa carte syndicale au moment où nous avions monté notre syndicat s'est vu offrir mon propre poste quand on m'a foutu à la porte. Il l'a accepté, ce qui n'est pas condamnable. On ne crache pas sur une promotion quand on a un loyer à payer. Je lui avais même conseillé d'accepter. Mais par contre, il est venu quelques semaines plus tard témoigner contre ses anciens amis syndicalistes à la Commission des Relations de Travail quand l'employeur lui a demandé de le faire alors qu'il avait lui-même adhéré au syndicat. Ça c'est trou d'cul pas à peu près! Dénoncer les autres qui ont fait le sale boulot pour améliorer les conditions de travail de tous. Plus trou d'cul que ça, tu crèves.
(Mais je crois avoir déjà parlé de ça quelque part dans ce blogue... désolé, cette période de ma vie fut très intense et il se pourrait très bien que je radote.)
**********************
Beau geste de la part du Club de Hockey Canadiens aujourd'hui. Carey Price ne pouvait participer à la pratique de l'équipe en raison d'une grippe. Il manquait donc un gardien de but. Ils ont joint Kim St-Pierre, la gardienne de but de l'équipe canadienne de hockey féminin pour se joindre à eux. http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2008/10/23/002-habs-jeudi.shtml Ça c'est trop cool! C'est par des petits gestes comme ça que l'on voit que cette équipe là est menée par des mecs qui ne sont pas des cons. Carbo et Gainey, la grande classe! Quel beau moment pour St-Pierre! Et puis quelle dose de confiance elle vient de prendre en arrêtant des garnottes de Kovalev et cie. Chapeau! Ça prend du guts! J'ai été gardien de but dans les ligues d'élites jusqu'à 17 ans et je peux vous assurer qu'à partir de 15 ou 16 ans, la qualité des lancers commencent à être particulièrement élevée. J'ose même pas imaginer une shot sur réception de Kovi. Ouch! Quand ça te siffle près des oreilles, tu dois en avoir les sous-vêtements qui se remplissent. Faut vraiment avoir été gardien de but pour comprendre ce que c'est. Je me souviens d'un type qui avait été repêché par une université du Vermont (J'aimerais dire son nom, le sien et celui de trois ou quatre mecs plus ou moins connus avec qui j'ai joué, mais comme je veux que ce blogue reste anonyme...) et qui jouait dans mon équipe quand nous avions 16 ans. Pendant les pratiques, ils se mettaient à la ligne bleue et ils m'envoyaient des plombs. Malgré la distance et malgré le rembourrage de mes jambières, l'effet que donnait l'impact de la rondelle contre mes tibias était comparable à un léger coup de bâton asséné sans protection. Ça ne faisait pas mal, mais c'était limite. Et désagréable au possible. Et le mec n'avait que 16 ans! Mais à comparer aux plombs que Kovalev à envoyé à Kim St-Pierre, ce n'étaient que des ballons de plage. Cette fille là, elle a une grosse paire de couilles.
*********************
Ma fille est à New-York avec son Australien d'amoureux. J'ai tout de suite pensé à Crocodile Dundee quand elle m'a annoncé son petit voyage d'un weekend. Avant de partir, elle m'a dit que peut-être elle rencontrerait Woody Allen. Ce qui serait chouette. Je crois qu'ils vont aller se balader dans Manhattan et même si elle m'a parlé de Allen en rigolant, je suis certain qu'elle va tout de même garder un oeil ouvert au cas où. Ils reviennent dimanche mais je ne sais pas à quelle heure. Je suis un peu inquiet. On parle toujours d'un pays gouverné par Bush quand même. Des fois qu'ils garderaient ma fille et qui décideraient de l'envoyer en Irak!! Ou pire! À Guantanamo!!!!!!!!!!!!!
Nous vivons à une époque où les États-Unis d'Amérique pratiquent la torture et la détention arbitraire de prisonniers, sans jugement, sans possibilité de consulter un avocat. Ça fait quelque fois les titres de certains journaux, mais pas trop. Pas souvent. Ça devient normal.
C'est fou. Effrayant et surréaliste. Les gens ne se rendent pas compte du symbolisme de la chose.
Je vais reprendre les mots d'un ami que j'ai rencontré aujourd'hui et qui disait que cette époque est un cauchemar climatisé. Un enfer mais avec juste assez de confort pour le rendre tolérable.
André Riedl et Pierre-Michel Auger, les deux transfuges de l'ADQ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire