Ça, c'est un mulot que j'ai attrapé au chalet l'autre jour. Chouette non? Je l'ai piégé tout seul, comme un grand et avec mes petits doigts. Je lui ai d'abord fait le coup du beurre de peanuts sur la trappe. Y paraît que ça ne rate pas parce que c'est mou et que la souris n'arrive pas à retirer le leurre du piège. Du coup, elle cherchera à tripatouiller après et puis.... shcklack!!!
Mais la mienne, ma souris, elle était vachement intelligente et n'a pas touché au beurre de peanuts, la salope! En fait, ce n'était pas autant de l'intelligence que du snobisme culinaire. Elle n'aimait pas le beurre de peanuts, un point c'est tout.
J'ai changé mon plan et j'ai armé mes pièges avec du jus de sardine. Ça pue, ça dégage et ça reste liquide. Donc, même principe du leurre imprenable. Mais encore là, même résultat. Cette salope n'aimait pas le poisson.
J'ai changé mon plan et j'ai armé mes pièges avec du fromage, ce qui est plutôt classique, je dois l'avouer. Mais encore une fois, aucun résultat. N'aimait pas le fromage non plus.
J'ai changé mon plan et j'ai armé mes pièges avec un délicieux foie de veau, purée de pomme à l’huile d’argan, oignon cipolini confit et tombé de chou au piment d’Espelette. Pour le vin, j'ai opté pour un Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A 1996, Château Cheval Blanc. Cette fois, c'était la bonne! .... Shcklack!!!
Moi grand chasseur! Moi fils de Crao! Moi homme qui marche debout! Raaaaahaaaaan!
N'empêche, ça m'a fait quelque chose de la tuer, c'te pauvre petite souris qui n'avait rien demandé à personne. Mais je n'avais pas le choix, c'était elle ou moi. Déjà qu'elle prenait ma voiture sans ma permission pendant la nuit et qu'elle s'en servait pour aller boire à l'hôtel du village. Elle revenait aux petites heures du matin, complètement saoule et sans même me laisser un sou pour l'essence. Même que la dernière fois, elle avait fait monter des auto-stoppeuses en vacances qu'elle avait ramenées au chalet. Oui bon, c'est vrai que c'était chouette. Deux jeunes étudiantes italiennes de passage au Québec, c'était sympa comme tout. On a fait la fête pendant une semaine. Mais ce que je ne savais pas, c'est que ma souris droguait ces pauvres filles en les obligeant ensuite à se prostituer auprès des bûcherons de Saint-Michel-Des-Saints pendant mes courts passages à Montréal. Elle se servait du chalet comme lupanar. Je ne pouvais pas laisser faire ça. De là les pièges de la mort.
Le problème c'est qu'après l'avoir tuée, les deux étudiantes me sont tombées dessus. Elles m'en voulait à mort. Classique, elles étaient atteintes du syndrome de Stockholm. Pauvres filles... ce fut une période très difficile pour tout le monde.
Mais la mienne, ma souris, elle était vachement intelligente et n'a pas touché au beurre de peanuts, la salope! En fait, ce n'était pas autant de l'intelligence que du snobisme culinaire. Elle n'aimait pas le beurre de peanuts, un point c'est tout.
J'ai changé mon plan et j'ai armé mes pièges avec du jus de sardine. Ça pue, ça dégage et ça reste liquide. Donc, même principe du leurre imprenable. Mais encore là, même résultat. Cette salope n'aimait pas le poisson.
J'ai changé mon plan et j'ai armé mes pièges avec du fromage, ce qui est plutôt classique, je dois l'avouer. Mais encore une fois, aucun résultat. N'aimait pas le fromage non plus.
J'ai changé mon plan et j'ai armé mes pièges avec un délicieux foie de veau, purée de pomme à l’huile d’argan, oignon cipolini confit et tombé de chou au piment d’Espelette. Pour le vin, j'ai opté pour un Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A 1996, Château Cheval Blanc. Cette fois, c'était la bonne! .... Shcklack!!!
Moi grand chasseur! Moi fils de Crao! Moi homme qui marche debout! Raaaaahaaaaan!
N'empêche, ça m'a fait quelque chose de la tuer, c'te pauvre petite souris qui n'avait rien demandé à personne. Mais je n'avais pas le choix, c'était elle ou moi. Déjà qu'elle prenait ma voiture sans ma permission pendant la nuit et qu'elle s'en servait pour aller boire à l'hôtel du village. Elle revenait aux petites heures du matin, complètement saoule et sans même me laisser un sou pour l'essence. Même que la dernière fois, elle avait fait monter des auto-stoppeuses en vacances qu'elle avait ramenées au chalet. Oui bon, c'est vrai que c'était chouette. Deux jeunes étudiantes italiennes de passage au Québec, c'était sympa comme tout. On a fait la fête pendant une semaine. Mais ce que je ne savais pas, c'est que ma souris droguait ces pauvres filles en les obligeant ensuite à se prostituer auprès des bûcherons de Saint-Michel-Des-Saints pendant mes courts passages à Montréal. Elle se servait du chalet comme lupanar. Je ne pouvais pas laisser faire ça. De là les pièges de la mort.
Le problème c'est qu'après l'avoir tuée, les deux étudiantes me sont tombées dessus. Elles m'en voulait à mort. Classique, elles étaient atteintes du syndrome de Stockholm. Pauvres filles... ce fut une période très difficile pour tout le monde.
D'un point de vue tout à fait sérieux maintenant, c'est assez particulier de voir les yeux du mulot sur la grande photo non? On voit très bien la force du choc par l'éclatement des pupilles. Pas de doute, elle est morte sur le coup. N'a même pas souffert. Pas le temps. On devrait créer d'immenses pièges comme ceux-ci pour ceux qui voudraient voter pour le PC aux prochaines élections fédérales. Ils seraient éparpillés un peu partout dans la province et à la place du foie de veau, purée de pomme à l’huile d’argan, oignon cipolini confit et tombé de chou au piment d’Espelette, l'on placerait du cheez whiz. Ça marcherait.
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