Mon château en Espagne
Jazz la nuit
D'un demi sous-sol
En attendant les pas
De la voix écrite
Que j'ai lu
Sans entendre
J'attends
J'ai dans mon appréhension attablée
Un Rioja
Dont l'étiquette jolie
Me peint l'esprit
Comme un tableau
De Miro
En même temps
Que la blanche
Déambule d'air
Dans mon verre
Solitaire
J'attends
La porte s'entrouvre
Sur le dedans des choses
Non encore dites
Un ange flou passe
Se mouvant dans le noir
C'est l'ombre d'un doute
Je scrute
Elle
- Parce que cet ange a un sexe -
Dépose ses ailes
En croix
Sur le grand dossier
De bois
D'une chaise éloignée
De moi
Je m'interroge
Myopie surprise
Je plisse des ans
Pour supplier
Mon être
D'y reconnaître
Un visage
Inconnu
Contact
Je vois un sourire
Fracassant les distances
De nos vies séparées
Un déclic se fait
C'est mon coeur usagé
Reconnaissant
La clef du château
En battant la mesure
D'un jazz sans bruit
Elle s'approche
Et tout bascule
Quand le pont-levis
Du château en Espagne
S'abaisse
Grandiose
Sur la place où il n'y a plus
Qu'elle et moi
Quel émoi!
Jazz la nuit
D'un demi sous-sol
En attendant les pas
De la voix écrite
Que j'ai lu
Sans entendre
J'attends
J'ai dans mon appréhension attablée
Un Rioja
Dont l'étiquette jolie
Me peint l'esprit
Comme un tableau
De Miro
En même temps
Que la blanche
Déambule d'air
Dans mon verre
Solitaire
J'attends
La porte s'entrouvre
Sur le dedans des choses
Non encore dites
Un ange flou passe
Se mouvant dans le noir
C'est l'ombre d'un doute
Je scrute
Elle
- Parce que cet ange a un sexe -
Dépose ses ailes
En croix
Sur le grand dossier
De bois
D'une chaise éloignée
De moi
Je m'interroge
Myopie surprise
Je plisse des ans
Pour supplier
Mon être
D'y reconnaître
Un visage
Inconnu
Contact
Je vois un sourire
Fracassant les distances
De nos vies séparées
Un déclic se fait
C'est mon coeur usagé
Reconnaissant
La clef du château
En battant la mesure
D'un jazz sans bruit
Elle s'approche
Et tout bascule
Quand le pont-levis
Du château en Espagne
S'abaisse
Grandiose
Sur la place où il n'y a plus
Qu'elle et moi
Quel émoi!
1 commentaire:
Bon, je me sens un peu déplacé, un peu grossier de rompre votre envolée poétique.
Mais je me mordais les lèvres depuis quelques minutes pour ensuite me décider d'envoyer le lien à qui pourrait l'apprécier. Et, en plus de quelques vieux amis, j'ai pensé à vous.
http://www.ledevoir.com/2008/05/02/187908.html
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