dimanche 20 avril 2008

Match no 6 avec en prime un peu de philosophie déprimante.

Ainsi les supposés experts, ceux-là même d'ailleurs qui disaient en début de saison que le CH ne fera pas les séries, prédisaient une série facile contre Boston. En 4 ou en 5 postillonnaient-ils du haut de leur sympathique suffisance. Les plus pessimistes disaient en 6 mais nous les sentions mal à l'aise de faire preuve de tant d'incrédulité en ces temps de douce euphorie tricolore.
Nous voilà donc rendu à l'aube du 7e et dernier match d'une série qui risque de faire la petite histoire de la LNH. Car tout porte à croire que le vent vient de tourner de côté et que si l'on m'obligeait demain matin de parier ma fortune (hum!) sur la prochaine partie, pas certain que je miserais sur Montréal. Parce que l'avantage va à Boston pour le prochain match.
C'est triste à dire mais c'est ça. Maintenant, tout ça va se jouer entre les deux oreilles de chaque patineurs et au moment où l'on se parle, nos joueurs sont ébranlés. Il suffira de pas grand chose pour que leur confiance s'écroule lundi soir. Je ne le souhaite pas mais ça regarde mal. Tandis que pour les Bruins, ils n'ont qu'à appliquer le même style de jeu et s'en remettre aux astres. Ils n'ont rien à perdre.

Carbo est incapable de trouver la manière de déjouer le plan de match de Claude Julien et pendant que ce dernier est entrain de convaincre chacun de ses joueurs qu'ils sont capables de traverser Montréal, Carbo jongle maladroitement avec les siens et le doute vient de s'installer dangereusement dans leur tête.

Kovalev: Pourquoi ne pas le mettre à la pointe sur l'attaque à 5? On le libère de ses couvreurs et il peut ainsi créer son espace de jeu. En ce moment, il est carrément cadenassé dès qu'il touche à la rondelle. Mais Carbo ne le fera pas et il a certainement ses raisons. Le problème c'est que ça ne fonctionne pas pour ce trio et un ajustement s'impose. Il y aurait une autre solution et elle repose sur le trio de Koivu. Revenir avec ce trio comme première unité offensive de manière à brouiller un peu les cartes lors des jeux de puissances.

Attaque à 5: Boston bloque magnifiquement le centre tout en appliquant une pression rapprochée sur le porteur de la rondelle. On voit très bien que la troupe de Julien s'est tapée des heures de vidéos et ont décortiqué à la perfection les jeux de passes en croisé du CH. Ça ne fonctionne plus. Il faudrait donc faire circuler d'avantage la rondelle à la ligne bleue, faire preuve d'un peu plus de patience et rester en mouvement. (Je vais d'ailleurs écrire à Carbo dès ce soir)

Dandenault: C'est triste mais il faut le retirer. Il a le coeur gros comme le Mont-Royal mais il n'a pas le talent pour faire la différence.

Markov: C'est clair que ce gars-là est blessé ou alors sa femme va accoucher ou alors sa mère est sur le point de crever ou alors la mafia russe vient de lui proposer une offre qu'il ne peut pas refuser... parce qu'il joue d'une manière qui ne lui ressemble pas. On dirait qu'il a la tête ailleurs. Il a fait des jeux ce soir qui m'ont fait dresser les cheveux sur la tête. Faut dire qu'en étant la moitié de la partie sur la glace, la fatigue commence à jouer à un moment donné.

Price: Rien à dire. Il a très bien joué et n'est pas responsable d'aucun des buts ce soir.

Koivu: Surprenant pour un retour au jeu. Dominant et créatif en attaque.

Bon j'arrête parce que ce blogue va commencer à ressembler à une sorte de TQS virtuel. Mais c'est pas ma faute parce qu'en ce moment, j'ai pas la forme pour écrire mes petites conneries comme avant. J'ai un peu la tête ailleurs et m'éclater le cerveau avec le hockey me fait du bien. C'est bon parfois de libérer le con en nous.

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