Avant de lire ce texte, il faut aller voir ce clip: http://www.youtube.com/watch?v=mdd0PJqslfE
C'est fait? Bon, nous pouvons y aller.
Sauf pour la chanteuse, ce clip est un véritable artefact de l'esthétisme des années '80. Tout y est et on a même des effluves de fixatifs à cheveux qui nous remontent dans le nez en regardant ça. (Comme je viens de cette époque, mes premières baises sont reliées très fort à l'odeur de fixatif chimique. À tel point qu'il m'arrive parfois de glandouiller dans le rayon des produits capillaire pour femmes et ressentir une forte envie de tout acheter et d'aller refaire ma vie très loin d'ici, quelque part comme à la république Kiribati ou bien dans l'île de Funafuti - je ne sais pas encore, j'hésite - dans les îles du pacifique sud et m'asperger de toutes ces bonbonnes de fixatifs en dansant nu sur la plage. Mais je ne le dit à personne de crainte de passer pour un dépravé) Cela semble provenir d'une émission british qui se voulait branchée, sorte de tentative de rajeunissement du fameux Top Of The Pop. Je soupçonne que la chose devait être entrecoupée de quelques véritables clips, les premiers du genre, mais dont la production encore très sommaire ne pouvait permettre une émission complète et encore moins un poste exclusivement dédiée à cette naissante révolution musicale. Des émissions comme ça, les 35 ans et plus se souviennent qu'il s'en est chié des tonnes pendant un an ou deux, juste avant l'arrivée de Much Music et de ses nombreux clones à travers le globe télévisuel.
Autre chose à remarquer, c'est que peut-être que les moins de 30 vont se dire que l'habillement de la chanteuse est très rétro et typiquement années '80. En réalité, c'était déjà très rétro en 1984 puisqu'elle fait un clin d'oeil au Glam Rock de la première moitié des années '70. La référence à Marc Bolan est ici évidente. Je glisse ça comme ça, simplement à titre éducatif. Vous en faites ce que vous voulez et je m'en tape. Mais ne venez pas chialer quand on abordera la question en examen.
Quand j'avais 20 ans, j'étais profondément amoureux de cette fille, Chrissie Hynde, chanteuse et leader du groupe The Prentenders. En fait, c'est la seule fois de ma vie où je n'aurais pas hésité à me faire naturaliser Anglais juste pour monter à Londres dans le premier bateau et la demander en mariage. (Plus facile pour les papiers et plus facile aussi de faire accepter l'idée à mes parents) La voix d'abord. Elle ne chante pas, elle exulte une sorte de miaulement de chatte de gouttière électrique qui allumait en moi des pulsions de matou en rut. De fait, j'ai toujours été extrêmement sensible à la voix et aux accents des filles. Cela me titille souvent plus qu'une courbe ou une caresse. Je suis de ceux qui jouissent par l'oreille et c'est très pratique dans un wagon de métro parce que ça ne tache pas les pantalons. Y a que ce sourire niais qui me trahit bien un tout petit peu mais au pire, je n'ai qu'à me coller des écouteurs de MP3 sur les oreilles et je passe pour un type qui plane grave avec sa musique de drogué alors qu'en fait, j'écoute l'accent savoureux de la madame espagnole d'à côté.
Quand elle chantait, (D'ailleurs, chante-t-elle encore? On s'est un peu perdu de vu elle et moi depuis qu'elle s'est mariée avec cet avorton dont je parlerai plus loin) Crissie Hynde avait cette intonation vocale qui émoustillait directement mes zones érogènes auriculaires. Surtout dans ce succès Middle of The Road. Elle laisse échapper dans cette chanson (à 3 min 35 sec très précisément dans le clip ci-joint) un "Brrrrr Mioaw" qui, de loin, est le plus beau "Brrrr Mioaw" de toute l'histoire de la musique contemporaine depuis l'invention du "Brrrr Mioaw". Quand j'entendais cette chanson, et quand je l'entends encore aujourd'hui, j'attends avec impatience le moment nirvanique où elle fera "Brrrr Mioaw". C'est chaque fois magique et malgré les 24 années écoulées depuis ce premier "Brrrr Mioaw" historique, l'effet produit sur ma personne est le même et se résumerait chaque fois à une forme de liquéfaction de mon être.
Et puis cette manière de jouer de la guitare et de chanter en même temps, cette beauté un peu Tom Boy, ça me tuait solide. Le genre de fille qui te rend fier quand tu entres avec elle dans un bar parce qu'elle peut à la fois faire tourner la tête des mecs et leur péter la gueule.
Mais comment dire? Ça a tourné court notre histoire elle et moi. J'avais pas encore acheté mes billets d'avion pour aller la demander en mariage en Angleterre que j'apprenais qu'elle s'était mariée avec un avorton de première classe. Une sorte de nabot impossible à décrire et chanteur lui aussi. Jim Kerr! L'enfoiré!
C'est fait? Bon, nous pouvons y aller.
Sauf pour la chanteuse, ce clip est un véritable artefact de l'esthétisme des années '80. Tout y est et on a même des effluves de fixatifs à cheveux qui nous remontent dans le nez en regardant ça. (Comme je viens de cette époque, mes premières baises sont reliées très fort à l'odeur de fixatif chimique. À tel point qu'il m'arrive parfois de glandouiller dans le rayon des produits capillaire pour femmes et ressentir une forte envie de tout acheter et d'aller refaire ma vie très loin d'ici, quelque part comme à la république Kiribati ou bien dans l'île de Funafuti - je ne sais pas encore, j'hésite - dans les îles du pacifique sud et m'asperger de toutes ces bonbonnes de fixatifs en dansant nu sur la plage. Mais je ne le dit à personne de crainte de passer pour un dépravé) Cela semble provenir d'une émission british qui se voulait branchée, sorte de tentative de rajeunissement du fameux Top Of The Pop. Je soupçonne que la chose devait être entrecoupée de quelques véritables clips, les premiers du genre, mais dont la production encore très sommaire ne pouvait permettre une émission complète et encore moins un poste exclusivement dédiée à cette naissante révolution musicale. Des émissions comme ça, les 35 ans et plus se souviennent qu'il s'en est chié des tonnes pendant un an ou deux, juste avant l'arrivée de Much Music et de ses nombreux clones à travers le globe télévisuel.
Autre chose à remarquer, c'est que peut-être que les moins de 30 vont se dire que l'habillement de la chanteuse est très rétro et typiquement années '80. En réalité, c'était déjà très rétro en 1984 puisqu'elle fait un clin d'oeil au Glam Rock de la première moitié des années '70. La référence à Marc Bolan est ici évidente. Je glisse ça comme ça, simplement à titre éducatif. Vous en faites ce que vous voulez et je m'en tape. Mais ne venez pas chialer quand on abordera la question en examen.
Quand j'avais 20 ans, j'étais profondément amoureux de cette fille, Chrissie Hynde, chanteuse et leader du groupe The Prentenders. En fait, c'est la seule fois de ma vie où je n'aurais pas hésité à me faire naturaliser Anglais juste pour monter à Londres dans le premier bateau et la demander en mariage. (Plus facile pour les papiers et plus facile aussi de faire accepter l'idée à mes parents) La voix d'abord. Elle ne chante pas, elle exulte une sorte de miaulement de chatte de gouttière électrique qui allumait en moi des pulsions de matou en rut. De fait, j'ai toujours été extrêmement sensible à la voix et aux accents des filles. Cela me titille souvent plus qu'une courbe ou une caresse. Je suis de ceux qui jouissent par l'oreille et c'est très pratique dans un wagon de métro parce que ça ne tache pas les pantalons. Y a que ce sourire niais qui me trahit bien un tout petit peu mais au pire, je n'ai qu'à me coller des écouteurs de MP3 sur les oreilles et je passe pour un type qui plane grave avec sa musique de drogué alors qu'en fait, j'écoute l'accent savoureux de la madame espagnole d'à côté.
Quand elle chantait, (D'ailleurs, chante-t-elle encore? On s'est un peu perdu de vu elle et moi depuis qu'elle s'est mariée avec cet avorton dont je parlerai plus loin) Crissie Hynde avait cette intonation vocale qui émoustillait directement mes zones érogènes auriculaires. Surtout dans ce succès Middle of The Road. Elle laisse échapper dans cette chanson (à 3 min 35 sec très précisément dans le clip ci-joint) un "Brrrrr Mioaw" qui, de loin, est le plus beau "Brrrr Mioaw" de toute l'histoire de la musique contemporaine depuis l'invention du "Brrrr Mioaw". Quand j'entendais cette chanson, et quand je l'entends encore aujourd'hui, j'attends avec impatience le moment nirvanique où elle fera "Brrrr Mioaw". C'est chaque fois magique et malgré les 24 années écoulées depuis ce premier "Brrrr Mioaw" historique, l'effet produit sur ma personne est le même et se résumerait chaque fois à une forme de liquéfaction de mon être.
Et puis cette manière de jouer de la guitare et de chanter en même temps, cette beauté un peu Tom Boy, ça me tuait solide. Le genre de fille qui te rend fier quand tu entres avec elle dans un bar parce qu'elle peut à la fois faire tourner la tête des mecs et leur péter la gueule.
Mais comment dire? Ça a tourné court notre histoire elle et moi. J'avais pas encore acheté mes billets d'avion pour aller la demander en mariage en Angleterre que j'apprenais qu'elle s'était mariée avec un avorton de première classe. Une sorte de nabot impossible à décrire et chanteur lui aussi. Jim Kerr! L'enfoiré!
Non mais vraiment, comment est-ce qu'une fille comme ça....
Peut tomber amoureuse d'un mec comme ça?
Bon d'accord, le mec était chanteur et très populaire à l'époque. Même qu'en se forçant un peu, on pourrait dire qu'il a fait un ou deux succès pas mal. Mais bon, il n'en reste pas moins qu'on parle ici d'une sorte de croisement impossible entre une larve de vers à fruits et d'un Fox Terrier qui aurait manqué d'oxygène à la naissance! Pourquoi lui et pas moi???? Énigme insondable... je suis tombé dans l'alcool ce jour là. Elle doit drôlement regrettée aujourd'hui maintenant que mon boulot est de placer des bouteilles sur des tablettes. (Pfff... j'suis pas certain de trouver ça drôle...)
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