Bon, si vous voulez
bien, on va se faire un petit trip de photos, question de faire bouger un peu
les pages de ce blogue. Je préviens tout de suite que je ne suis pas
photographe, même si j’aime bien taquiner l’image à l’occasion.
Photos sans
prétention, je chasse les images comme je griffonne mes petits dessins. Pour m’amuser
et pour saisir l’instant présent.
Bon, on y va ?
Dans la ruelle derrière
mon café préféré. Des ombres et des lumières qui filent ou qui stagnent. Un
coin de la rue Beaubien un soir où l’hiver avait décidé de se pointer le nez. Le
Mousse Café est un refuge essentiel en hiver. Et en plus, les serveuses sont
toutes jolies.
Dans la ruelle
derrière les bureaux du syndicat. Je trouvais que la scène ressemblait à l’un
de ces films de SF paranoïaque nihiliste. Genre Blade Runner mais en version
Bloc de l’Est. Y a une poésie dans cette image, mais je ne vois pas laquelle.
Escaliers extérieurs
chez Geneviève après la première neige. Quand je vais chez elle, c’est sur le
balcon arrière qu’on va fumer nos clopes. Gen ne fume pas dans sa maison, ce
qui n’est pas une mauvaise idée quand on y pense. Mais l’hiver, c’est chiant.
Mais après la deuxième bouteille, et si j’insiste un peu, on fini toujours par
se les fumer sous la hotte de la cuisinière. Mais dès le lendemain, elle m’en
veut toujours parce que ça sent dans la maison.
Anyway, je trouvais
chouette cette image du noir et blanc et de l’ombre. Dommage que je ne sois pas
un vrai photographe.
Quand mon pote s’est
fait suspendre pour avoir refusé de servir un client raciste, on a été fêter la
chose. On a bu à la primauté du respect humain sur le capital, à la résistance
des justes, à nous, les rêveurs qui croient encore en un monde meilleur.
Encore sur le balcon
chez Geneviève. C’était l’automne. J’adore les ruelles de Montréal.
Non, ce n’est pas un
signe cabalistique. Ce n’est pas non plus un symbole gothique ou une croix celte.
C’est juste une marque de palette de plastique sur le plancher de l’air
d’entreposage de ma succursale. Chouette non ?
À la pêche cet été, à
ce lac dont j’ai oublié le nom et où je devais faire un peu de portage dans la
forêt, je suis tombé sur ce tapis de mousse. La photo ne rend pas l’éclat
époustouflant du vert. Mais bon, je partage quand même.
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