Écoutant le dernier Rachid Taha. Cette voix que j’aime dans ces mots que je ne comprends pas. J’ai une relation particulière avec ce chanteur algérien. Il vient me chercher, allez savoir pourquoi. Ça ne s’explique pas, c’est comme ça. En fait oui ça s’explique.
J’ai aimé pour la première fois en écoutant ça :
Ya Rayah, c’est l’histoire de tous les exilés du Maghreb. C’est un hymne. Fallait entendre la foule algérienne réagir quand il a entonné cette chanson lors du spectacle de clôture au Festival de jazz il y a 4 ou 5 ans. Une vraie folie. Un soir d’été, mon pote Marocain est venu me retrouver au chalet après son travail. Le lendemain, nous allions à la pêche. En arrivant au chalet, il téléphona à sa femme pour lui dire qu’il était bien arrivé. Mais au même moment, dans mon lecteur CD, c’était cette chanson qui s’est mise à jouer. Je l’ai entendu dire à sa femme « Attends... attends, il y a Ya Rayah qui joue... J’te jure, faut bien venir à Sainte-Émélie-de-L’Énergie pour entendre ça... j’te jure!»
Et puis juste comme ça, essayer de ne pas vous trémousser en écoutant cette chanson. C’est gratuit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire