mercredi 10 octobre 2012

Secousse


J’étais assis devant mon écran. J’écrivais un machin pour ce blogue que je n’ai pas linké. D’ailleurs c’est tout ce que je fais ces temps-ci quand j’écris. J’écris long, mais au denier moment, je ne publie pas. Oui je sais, c’est étrange, mais tout est étrange en ce moment. Faut pas chercher à comprendre. 
J’écoutais Dark Side Of The Moon. J’en étais à la chanson Brain Damage quand c’est arrivé. 
Un joli petit tremblement de terre. Une bonne secousse qui m’a fait dire tout haut «Wow!!!» Suivi d’un long grondement qui s’est amenuisé. De bout en bout, je dirais quelque chose comme 30 secondes. J’ai eu le temps de me lever et de sentir sous mes pieds le plancher trembler. Dehors, tout était calme, si ce n’était d’une alarme de voiture plus sensible que les autres qui hurlait au loin. Remarquez, peut-être a-t-elle été déclenchée par une tout autre chose. 
Sur les réseaux sociaux, ça s’est mis à débouler. Fallait voir ça. Ça postait de partout. Avec une amie et collègue, on a même commencé un fil de discussion sur cet étrange comportement dont nous étions tous un peu coupables. 
Le besoin de se rassembler? Le besoin de parler? Le besoin de se rassurer? 
Toutes ces réponses, mais en virtuel? 
N’empêche, j’ai apprécié l’expérience et ça m’a fait découvrir une autre utilité des réseaux sociaux. 
Utilité? Vraiment? 
Ch’sais plus. 

Sinon j’écris un peu n’importe quoi. Ça arrive comme on dit. 

Bon je vous laisse. M’en vais travailler. Y a des assoiffés qui ne peuvent pas attendre. Faut les combler nom de Zeus. J’ai mon troupeau du matin qui doit déjà piaffer devant la porte, deux heures avant le temps. Hiver comme été, ils sont là. Toujours les mêmes. Ne sont pas foutus de se rappeler les heures d’ouverture et quand ils te voient débarquer sur le plancher de vente, et même si c’est écrit gros comme ça sur la porte que tu n’ouvres pas avant 10h, ils se mettent à cogner dans la fenêtre trente minutes avant le temps. 
Ils font la gueule. Dans leur tête d’imbibés, le salopard, c’est toi. 
Ce qui n’est pas tout à fait faut. Surtout quand je me fous de leur gueule derrière la grande vitre. 

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